Cisa - Anthroponyme féminin figurant dans une dédicace sur un autel votif découvert à Olmillos (Soria, Castille et León, Espagne) et sur une épitaphe de Villamesias (Cáceres, Estrémadure, Espagne). Bien que Cisa soit citée par X. Delamarre (2007), elle n'est rapprochée d'aucun thème. Il est toutefois possible de proposer un rapprochement avec le terme *ciso-, qui signifie "corbeille / cabriolet".
Dans la province de Tarraconaise
Chez les Uxamenses Argèles (Arévaques)
Une inscription votive d'Olmillos (Burgo de Osma, Soria, Castille et León, Espagne) mentionne un dénommée Cisa, fille de Suattanus. Le qualificatif de "Diocum" est une cognation marquant son appartenance à un groupe suprafamilial "de la famille de Diocus", bien que celui-ci soit inédit (Gomez-Pantoja & Garcia Palomar, 1995). Si on se fit à ce texte, cette inscription était dédiée à une déesse dénommée Drusuna (Auctarium-N, 262), ou peut-être plus certainement Drubuna (1) (Olivares Pedreño, 2015).
Olmillos (Burgo de Osma) Auctarium-N, 262) DRVSVN(A)E CISA DIOC(VM) SVATTAN[I F(ILIA)] V(OTVM) S(OLVIT) L(IBENS) M(ERITO)
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"Á Drusuna. Cisa, des Dioques, fille de Suattanus, s'est acquitté de son voeu, de bon gré, comme il se doit."
(1) J. C. Olivares Pedreño (2015) remet largement en cause la lecture classiquement retenue pour cette inscription, et privilégie la lecture DRVBVNE NECISAD[E?] DIOCVS [.]VNTANVS V(OTVM) S(OLVIT) L(IBENS) M(ERITO). Suivant cette hypothèse, l'épiclèse Necisad(e?) invaliderait cette supposée attestation de Cisa.
Dans la province de Lusitanie
Chez les Vettones
Une autre Cisa, dont le nom est bien plus assuré que la précédente, figure dans une épitaphe découverte à Villamesías (Cáceres, Estrémadure, Espagne). Elle y est mentionnée comme ayant été l'affranchie d'un dénommé Tancinus (CILCaceres-02, 878).
Villamesías (CILCaceres-02, 878) CISA TA(N)CINI L(IBERTA) H(IC) S(ITA) E(ST) SIT TIBI TERRA LEVIS Q(VINTVS) MELVIVS [...
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"Cisa, affranchie de Tancinus, repose ici. Que ta terre te soit légère ! Quintus Melvius […]."
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