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Le matériau onomastique fourni par l'épigraphie latine est d'un grand intérêt pour l'étude de la langue gauloise. Toutefois, l'identification des noms proprement celtiques demeure souvent délicate : lorsqu'un nom n'est ni manifestement latin ni germanique, son attribution au celtique repose sur une probabilité, et non une certitude. Cette difficulté est renforcée par le nombre élevé d'assonances et de ressemblances phonétiques entre les différentes langues anciennes de la région, ce qui peut entraîner des confusions ou des rapprochements étymologiques discutables.
Dans ce relevé, les noms ont été regroupés par ordre alphabétique. Lorsque l'inscription mentionne explicitement le peuple d'appartenance, celui-ci est indiqué. Dans le cas contraire, l'attribution à un peuple repose sur le lieu de découverte de l'inscription. Il ne s'agit toutefois que d'une probabilité raisonnable, fondée sur le contexte géographique et historique, et non d'une preuve formelle.
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