Selon César, ce peuple est le plus puissant des peuples belges, mais aussi le plus courageux. Leur nom qui signifie : "ceux qui luttent en hurlant", est resté dans celui de Beauvais et du Beauvaisis. Toutefois il n'est pas certain que leur oppidum principal "Bratuspantium", puisse être Caesaromagus (Beauvais). Cette dernière ayant été probablement bâtie sous l'occupation romaine.
Ils participèrent au soulévement des peuples belges en 57 av J.-C. César demanda à l'Eduen Diviciacos de les attaquer et de mettre à sac le territoire des Bellovaques, afin d'empêcher aux troupes belges de se regrouper. Ceux ci en fait se regroupèrent, mais lors de la bataille de l'Aisne, les Bellovaques apprenant l'approche des Eduens de leur territoire, battirent en retraite. Les romains les pourchassèrent, et en massacrèrent un grand nombre. Les Bellovaques, les Suessions, et les Ambiens se soumirent à César. César les épargne, suite à l'intervention en leur faveur de Diviciacos, et se contenta de leur demander six cent otages.
En 52 av J.-C. Apprenant que les Eduens se sont retournés contre Rome, ils se mirent ouvertement à préparer les hostilités, obligeant aussi Labiénus à ramener son armée à Agendincum. Vercingétorix leur réclama dix mille hommes, mais les Bellovaques prétendant faire la guerre aux romains à leur propre compte s'y refusèrent. Commios réussi à les infléchir, mais ils n'envoyèrent que deux mille hommes à la coalition. Les armées gauloises vaincues, Jules César plaça deux de ses légions chez les Rèmes pour les protéger des Bellovaques.
L'année suivante, Corréos le Bellovaque, et Commios l'Atrèbate, se soulevèrent contre Rome, accompagnés par les Ambiens, des Calètes, des Véliocasses. Vaincus, leur chef Corréos tué, les combats cessèrent.
Jules César, La guerre des gaules, II, 4: "[...] Les plus puissants d'entre eux par le courage, l'influence, le nombre, étaient les Bellovaques : ils pouvaient mettre sur pied cent mille hommes ; ils en avaient promis soixante mille d'élites, et réclamaient la direction générale de la guerre."