Morimarusa - Mer mentionnée par Pline ( Histoire naturelle, IV, 95), citant Philémon, un obscur géographe grec de la première moitié du Ier s. ap. J.-C. Ce nom serait cimbre et désignerait dans leur langue la "mer morte". On notera que mori- signifie "mer" en gaulois et que l'ensemble de ce terme pourrait avoir la même origine. Il semblerait que cette mer corresponde à la mer Baltique.
Pline, Histoire naturelle, IV, 95 :"Il faut maintenant sortir du Pont, pour exposer l'extérieur de l'Europe ; il faut, après avoir traversé les monts Riphées, suivre à gauche les rivages de l'Océan septentrional jusqu'à ce que nous arrivions à Cadix. On parle d'un grand nombre d'îles sans nom situées dans ces parages ; de ce nombre est, en face de la Scythie dite Raunonienne, une île qui, d'après Timée, est éloignée d'une journée de navigation, et où, dans le printemps, l'ambre est rejeté par les flots. La renommée n'a que des renseignements incertains sur le reste de ces rivages. Océan Septentrional : Hécatée l'appelle, à partir du fleuve Paropamisa, mer Amalchienne là où il baigne la Scythie, ce nom signifiant congelé dans le langage de ces peuples. Philémon prétend qu'elle est appelée par les Cimbres Morimarusa, c'est-à-dire mer morte, jusqu'au promontoire Rubéas ; et au-delà, mer Cronienne"