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Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Mer 13 Jan, 2010 0:51
de Sedullos
Salut à tous,

buzhug a écrit:- Eon de l'Etoile (un ancien voisin de par chez nous!) n'est-il pas un révélateur parmi d'autres, d'une probable confusion messianique entre deux systèmes référentiels mythiques? Auquel cas, que l'on se nomme DT, Buzhug, x ou y mais aussi peut-être André-Yves Muskull ou Sedullos, une des questions qui se posent quant à l'historiographie arthurienne n'est-elle pas aussi celle de l'altérité en soi?


J'ai évoqué plusieurs fois sur ce forum le personnage d'Eon de l'Etoile en l'associant à chaque fois avec la référence à Duvernoy qui fut un des spécialistes des hérésies médiévales, du catharisme en particulier.

Eon est une figure étrange : un prieur illuminé à la tête d'une petite communauté de moines, prétendant être le Eum du "Per Eum qui venturus judicare est vivos et mortuos" = "Par Celui qui viendra juger les vivants et les morts" ; un hérésiarque qui a eu des disciples jusqu'en Gascogne, un thaumaturge offrant des banquets évanescents et pratiquant un sorte de communisme paysan selon Jean Markale, Merlin l'Enchanteur.- Retz, 1981, à qui j'emprunte ces données. Eon et ses hommes pillent des châteaux, des biens d'église et redistribuent une partie des richesses aux pauvres : il y a un côté Robin des Bois ou Mandrin chez Eon.

En 1148, l'année de la comète = l'Etoile, le duc de Bretagne, Conan III, envoie une petite armée pour le capturer à la demande du pape. Il est interrogé au concile d'Epernay ; ses disciples seront brûlés et lui finira en prison, déclaré fou et donc irresponsable.

Markale associe Eon à la figure de Merlin et suggère que les auteurs des romans arthuriens aient pu emprunter certains traits d'Eon pour les attribuer à Merlin.
Pourquoi pas : Merlin sent le fagot, c'est clair, mais il ne représente pas une menace pour l'ordre social.
Merlin n'attaque pas les châteaux ! Quant à la confusion du rôle du druide et du chaman en la personne de Merlin, c'est un des Da(g)da de Markale que je ne poursuis plus depuis très longtemps...

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Mer 13 Jan, 2010 9:41
de André-Yves Bourgès
Bonjour Sedullos,

Deux ou trois points qui doivent être rectifiés :

Aucun des témoignages conservés sur Eon de l'Etoile (G. de Newbridge, l'auteur de la chronique de Gembloux, Othon de Freising, Robert de Prémontré, Robert du Mont, tous contemporains d'Eon, ou encore l'auteur du Chronicon Britannicum) ne fait explicitement allusion à son éventuel statut monastique : il s'agirait plutôt d'un laïque frotté d'un peu de clergie (quidam pene laicus)

Toujours aux dires de ces témoignages, Eon et sa troupe pillent effectivement églises, monastères et même les ermitages situés in Breselien.

Sa condamnation a lieu au concile réuni à Reims en 1148.

Les témoignages évoquent un peu les aspects de la "pensée" d'Eon : je ne suis pas un grand spécialiste des controverses théologiques ; en revanche, la dimension de "communisme paysan" me paraît être une extrapolation ou une sollicitation excessive du texte.

Cordialement.

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Mer 13 Jan, 2010 9:59
de André-Yves Bourgès
Rebonjour,

Pour une approche historiographique d'Eon de l'Etoile, je renvoie aux deux articles de mon ami J.-C. Cassard :

"Eon de l’Etoile, ermite et hérésiarque breton du XIIe siècle", dans Mémoires de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Bretagne t. 57 (1980), p. 171-198, qui donne en outre l'ensemble des textes relatifs à Eon.

"Retour sur Éon de l'Étoile", dans Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. 67, 1990, p. 297-301.

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Mer 13 Jan, 2010 10:52
de Sedullos
Salut André-Yves,

Merci pour les précisions et les références. Markale affirme que Eon était le prieur du prieuré de Moinet qui aurait été détruit suite à l'arrestation et à la condamnation d'Eon.

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Mer 13 Jan, 2010 13:07
de buzhug
Bonjour à tous,
Merci à Sedullos et AYB pour leurs apports concernant Eon, qui m'intéresse personnellement.
Mais dans cette thématique, il semble que la discussion s'écarte de ce qui fut lancé au départ...
Comme je fais partie des responsables, je choisis de me reporter au forum "annonce du forum historiographie", qui sembla plus adapté pour discuter des questions de méthode...
Je vais poser quelques valises là-bas.
PS: la question de l'historiographie d'Eon, si elle se retrouve là et fait barrage à l'analyse ques souhaite et recherche AYB, a directement à voir selon moi avec le "vécu mythique" qui empreint tous les commentateurs de textes mythiques, et par excellence les historiographes d'Arthur... Cf. Annonce du forum.
Merci. Excusez-moi pour cette visite impromptue et quelque peu décalée, je cherche ma place.
Bien à vous,
Buzhug.

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Mer 13 Jan, 2010 22:17
de André-Yves Bourgès
Sedullos a écrit:Salut André-Yves,

Merci pour les précisions et les références. Markale affirme que Eon était le prieur du prieuré de Moinet qui aurait été détruit suite à l'arrestation et à la condamnation d'Eon.


Markale a repris cela à toute la littérature "éoniste" des XIXe-XXe siècles : cette tradition remonte à un érudit local, l'abbé Guillotin, qui l'avait consignée, à l'époque de la Révolution, dans un manuscrit connu de plusieurs érudits postérieurs ("postérieurs", c'est le cas de le dire puisque l'un de ces érudits était l'abbé Piéderrière :lol: ).

En tout état de cause, les documents dont nous disposons sur "l'affaire Eon de l'Etoile" sont muets sur cette histoire de prieuré détruit. Quant à l'éventuelle appartenance d'Eon au clergé (séculier ou régulier), là encore le silence des sources est assourdissant. Même le qualificatif d'ermite, que lui accorde J.-C. Cassard dans son premier article sur le personnage, n'est qu'une "invention" tardive qui apparait pour la première fois chez D'Argentré ; Le Baud à la fin du XVe siècle, un siècle avant D'Argentré, n'en souffle mot !

Eon de l'Etoile mériterait qu'on lui consacre un fil de discussion spécifique. En tout cas, ses rapports avec l'historiographie arthurienne (s'ils existent :mrgreen: ) me paraissent fort ténus.

Cordialement.

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Mer 13 Jan, 2010 22:31
de Jacques
André-Yves Bourgès a écrit:Markale a repris cela à toute la littérature "éoniste" des XIXe-XXe siècles : cette tradition remonte à un érudit local, l'abbé Guillotin,
est-ce qu'il avait encore sa tête ? :lol:
qui l'avait consignée, à l'époque de la Révolution, dans un manuscrit connu de plusieurs érudits postérieurs ("postérieurs", c'est le cas de le dire puisque l'un de ces érudits était l'abbé Piéderrière :lol: ).

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Jeu 14 Jan, 2010 11:28
de DT
http://editions.guepard.free.fr/articles/arthur.php
Les sources littéraire du mythe d'Arthur roi de Bretagne.

Arthur, mythe et roman.
On connaît mal l'origine du mythe arthurien, on la pense celte (Artio, déesse gauloise de la guerre) car ce mythe est présent partout où les celtes ont été, et il a certainement été très important dans les légendes racontées au coins du feu à la veillée. On connaît beaucoup mieux les sources littéraires, puisse que nombreuses d'entre elles, et les plus importantes, sont parvenues jusqu'à nous intactes. Les reliquats d'oralité parlent d'un mythe très ancien, païen et violent, symbolique et typiquement indo-européen. Les textes, eux, sont typiques d'un Moyen-Age chrétien en quête de héros au cœur noble tourmenté par les passions. Ces textes, fruits d'auteurs aux intérêts divergents, ne présentent aucune cohérence, s'inspirent les uns des autres au fur et à mesure des modes et des attentes du public. Nous ne rentrerons pas ici dans le détail des personnages et des intrigues, un excellent livre l'a déjà fait en 185 pages superbement illustrées : La Légende du roi Arthur d'Anne Berthelot (Ed. du Chêne 2004). Nous dresserons simplement une liste non exhaustive des textes fondateurs du mythe littéraire ; comme une invitation à s'y ressourcer pour dissocier la légende populaire et antique du héros romanesque médiéval.

Le Chef de Guerre breton, héritier de l'Empire Romain, en lutte contre les Saxons.
Arthur apparaît pour la première fois au IXème sciècle dans les Annales de Bretagne et au XIème sciècles dans l'Historia Britonum attribuée à Nennius. Ces annales font de lui un Dux bellorum, un chef de guerre, en lutte contre les Saxons. Elles sont très séduisantes par la simplicité du personnage et ont récemment inspiré un film au cinéma qui se veut « historique ». Mais d'autres chroniques de la même époque, beaucoup plus fiables, font obstacle à leur crédibilité.
Arthur est au Plantagenêts, ce que Charlemagne est au Capétiens... un vague ancêtre mais une légitimité.
Arthur s'impose dans les esprits grâce Geoffroy de Monmouth, auteur en 1138 de l' Historia regnum Britanniae. Cette « enquête » (véritable sens du mot Historia) est ce qu' on appellerait aujourd'hui un best-seller dans les milieux normands-plantagenêts de l'époque. Réinventant toute l'Histoire de la Grande Bretagne, elle fait d'Arthur un roi breton descendant directement de Brutus, l'ancêtre des Bretons et petit fils d'Enée. Arthur serait donc un lointain descendant de Vénus… mais héros très chrétien. C'est surtout une liste de batailles gagnées par Arthur contre les saxons. G. de Monmouth qui travaille pour les plantagenêts et finira évêque au Pays de Galles prétend tirer son savoir d'un livre breton. Il sera suivit de près par Robert Wace, clerc normand à la cour de Henri II Plantagenêt qui écrit en dialecte anglo-normand et Layamon (en anglais Lawman) qui écrit en moyen-anglais. Tout deux reprennent son récit politico-militaire mais font cette fois d'Arthur, le centre de leur roman. A partir de cette instant c'est une véritable mode arthurophille qui s'éveille et qui perdurera jusqu'au siècle suivant. De nombreux lettrés s'essayeront alors à décrire la vie, la cour, la lignée et les exploits du roi légendaire.
Un livret sera même tiré de l'Historia de Monmouth recueillant les prophéties de Merlin faites à Vertiger. A tel point que Geoffroy de Monmouth reprendra la brèche involontairement ouverte en écrivant en 1150 la Vita Merlini, la vie d'un Merlin vivant dans les bois un siècle et demi après le règne d'Arthur. Cette première « biographie » de Merlin, incompatible avec le Merlin faiseur de roi, est très souvent jugée comme « plus historique » par les passionnées. Elle est évidemment tout aussi fantaisiste que le reste.

Le professionnel arthurien
Parmi les auteurs qui écriront sur Arthur, il en est un qui va entièrement bâtir son œuvre sur le héros et surtout sur ses chevaliers et son univers : le professionnel arthurien de la 2nde moitié du XIIème siècle est Chrétien de Troyes. Il écrira 5 romans : « Erec et Enide », « Cligès », « le Chevalier à la Charrette », « le Chevalier au Lion » et « le Conte du Graal ». Tous situent leur action dans le même univers où règne Arthur mais sans forcement en faire le héros central. La nouveauté est que Ch. de Troyes à su rendre cohérent une histoire, des personnages, une époque et des événements ; cohérence inexistante dans les récits qui lui sont contemporains ou antérieurs et qui va donner au romancier la crédibilité indispensable pour résister aux siècles et aux frontières.
Un second mythe est né : Merlin
A la même époque, et sans doute inspiré par le livret de prophétie et la Vita Merlini de Monmouth, Robert de Boron s'intéressa particulièrement à l'avènement du Graal dont il fait la mission de Merlin. Dans « le Roman de Merlin », Arthur est un des rois manipulés par le magicien dans un seul but : établir un nouvel âge sur la Terre, celui de l'Esprit, du Grall. L'aspect métaphysique de ce roman lui assurera un grand succés au Moyen-Age. Il est aujourd'hui considéré comme une bible merlinesque avec toutes les bases d'une mystique ésotérique. Il équilibre Arthur le guerrier avec Merlin le mystique.

De la profusion au dogme
De nombreux auteurs moins célèbres écrivirent sur Arthur et sur Merlin tout au long du Moyen Age, de la Renaissance et jusqu'à présent. Nombreux sont ceux qui ont essayé de rationaliser tout ça, avec moult schémas, who's who, arbres généalogiques, presque des encyclopédies… Il y a même des débats pour savoir si telle ou telle version est juste ou erronée ! Mais c'est finalement Chrétien de Troyes qui restera la référence absolue, sans doute pour quatre raisons : des commanditaires puissants, le volume de l'œuvre, sa cohérence non pas par rapport à l'Histoire (aucun récit arthurien ne possède cette qualité…) mais dans la globalité des récits et enfin : un véritable talent. Aujourd'hui, il est clair que Chrétien de Troyes était un vrai romancier (même si certains passages des ses romans ne sont pas de sa plume) et non un collecteur. Les personnages, les événements, les décors sont issus de son imagination et de ses expériences propres et sont en fait très éloignées des légendes populaires qu'il aurait pu figer par écrit pour la postérité. C'est malheureux car à cause de lui nous avons oublié une grande partie du mythe originel, sa version ayant pris le dessus, c'est merveilleux car son œuvre est un monument que l'on lit encore aujourd'hui.
On trouve de nombreuses illustrations de la vie d'Arthur et des siens ou de Merlin à travers l'Europe : enluminures, reliefs, sculptures, peintures murales, etc… souvent on y voit un mélange entre sources romanesques (les sources précédemment citées) et légende locales. Cela prouve d'un côté que ces romans ou biographie eurent un succés considérable à travers l'Europe et les siècles, de l'autre que le mythe était déjà encré dans les esprits depuis longtemps (le culte d'Artio et d'Arthus - divinités ours - sont présents en Suisse, en Italie du Nord, en Belgique, en Grande Bretagne, en France, … voir l'article sur l'Ours).

Arthur, conseiller en communication...
Au XXème siècle, on retint de Chrétien de Troyes l'aspect courtois de la relation entre Geneviève et Lancelot. En fait, cet amour courtois à été commandé à l'auteur par Marie de Champagne ; celui-ci, peu enclin à cet frivolité, à délégué ce passage à ce qu'on appellerait aujourd'hui un nègre…
Au XXIème siècle, on retrouve chez Chrétien de Troyes l'aspect fabuleux et fantastique. Encore une fois, ce n'était pas le propos de l'auteur dont le but était clairement de dorer le blason d'une chevalerie bien mal renommée. Il a réussi à faire oublier les défaites, les pillages et les viols des chevaliers bien réels de son époque et à créer un mythe du chevalier noble et vertueux, qui lutte contre les passions et les tentations qui le tourmentent comme pour l'éprouver, et surtout poursuit une mission divine. Ce mythe est n'est pas le fruit du hasard ! Arthur est bien la survivance du dieu-Ours des Indo-européens, héros païen et violent qui chasse sans répit un gibier mystique. De nombreuses légendes et chansons à travers l'Europe parlent de chevaliers punis pour leur violence et condamnés à chasser un gibier inaccessible. Le Graal est ce gibier divin et rédempteur que Chrétien de Troyes propose à la chevalerie de son époque. Arthur était un dieu païen et violent, les auteurs du Moyen Age on fait de lui un roi chrétien et courtois. Ce mélange l'a rendu à jamais populaire.
haut de page
Les éditions du guépard © 2005

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Jeu 14 Jan, 2010 13:06
de Sedullos
Salut,
Le Graal est ce gibier divin et rédempteur que Chrétien de Troyes propose à la chevalerie de son époque. Arthur était un dieu païen et violent, les auteurs du Moyen Age on fait de lui un roi chrétien et courtois.


Le graal en tant que gibier !?

Je suis allé voir l'autre article sur l'ours : :roll:

http://editions.guepard.free.fr/articles/ours.php

Mais les chevaliers teutoniques sont héritiers des pratiques et des croyances des Bärsekers. Ils ont remplacé Wotan (qui lui-même avait remplacé le dieu Ours) par le Dieu chrétien et leurs frusques animales par une armure symbole de foi.


Ce qui est étonnant c'est que les Chevaliers Teutoniques de Prusse orientale auraient importé des peaux de léopards, (entendu il y a longtemps sur France Culture de la bouche d'un universitaire), dans quel but ?

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Jeu 14 Jan, 2010 13:48
de André-Yves Bourgès
Sedullos a écrit:Ce qui est étonnant c'est que les Chevaliers Teutoniques de Prusse orientale auraient importé des peaux de léopards, (entendu il y a longtemps sur France Culture de la bouche d'un universitaire), dans quel but ?


L'universitaire en question doit être Robert Delort dont l'ouvrage sur Le commerce des fourrures en Occident à la fin du Moyen Age (vers 1300-vers 1450) est, à ma connaissance, l'ouvrage de référence sur le sujet.

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Jeu 14 Jan, 2010 18:33
de Muskull
Bonjour,
Les peaux de léopard sont ocelées, la relation avec les yeux n'est pas que symbolique.
Le rapport avec Briarée peut être recherché, un géant aux cent yeux et bras qui gardait les titans confinés dans le Tartare.
Les chasses archaîques de "l'Ours" sont contre les 'démons' du froid, des épidémies, etc, qui rendent la terre gaste et mortifère (Rostam, Krishna...). La relation avec le graal est donc juste mais en opposition (Le graal se trouve en terre gaste et doit être réveillé par une question/parole).
Comme est en opposition la chasse "maudite" qui survient lorsque le roi "n'est pas à la hauteur".
Voir aussi dans les textes hittites...

Le culte de l'ours et sa plus récente attribution en tant que 'totem' de la fonction guerrière explique peut-être ce 'tabou' que l'on trouve dans quelques textes irlandais de faire la guerre entre Samain et Beltaine.

De la divinité païenne violente à l'Arthur courtois médiéval il y a aussi un possible glissement de Varuna à Mitra. :?:

Mais j'ai encore écrit très certainement des considérations qu' André-Yves aimeraient sur un autre forum. :mrgreen:

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Jeu 14 Jan, 2010 19:43
de André-Yves Bourgès
Muskull a écrit:Mais j'ai encore écrit très certainement des considérations qu' André-Yves aimeraient sur un autre forum. :mrgreen:


Oui, non, je ne sais pas :roll: , ce fil a l'air de partir un peu dans tous les sens :? , mais c'est loin d'être inintéressant :lol:

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Jeu 14 Jan, 2010 20:11
de Sedullos
André-Yves Bourgès a écrit:
Sedullos a écrit:Ce qui est étonnant c'est que les Chevaliers Teutoniques de Prusse orientale auraient importé des peaux de léopards, (entendu il y a longtemps sur France Culture de la bouche d'un universitaire), dans quel but ?


L'universitaire en question doit être Robert Delort dont l'ouvrage sur Le commerce des fourrures en Occident à la fin du Moyen Age (vers 1300-vers 1450) est, à ma connaissance, l'ouvrage de référence sur le sujet.


André,
merci pour la référence, mais je ne suis pas sûr que ce soit lui, il s'agissait d'un spécialiste des Teutoniques ou des moines soldats en général.

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Jeu 14 Jan, 2010 22:42
de buzhug
Bonsoir,

Réponse à :

"Guillotin avait-il toute sa tête?"
l'abbé n'a rien à voir avec l'inventeur, même s'il eut à se cacher dans un arbre pour la sauver, sa tête...
je constate qu'à se défendre d'être dans le fantasme, la plupart des interventions nagent dedans
et pourtant, le fantasme est scénarisation, projection; outil de travail
:?: :!: :?:
salut

Re: historiographie arthurienne

MessagePosté: Jeu 14 Jan, 2010 23:50
de André-Yves Bourgès
buzhug a écrit:Bonsoir,

Réponse à :

"Guillotin avait-il toute sa tête?"
l'abbé n'a rien à voir avec l'inventeur, même s'il eut à se cacher dans un arbre pour la sauver, sa tête...


Allons, Julien, nous sommes assez badins, vous savez, et Jacques a fait un bon mot !

je constate qu'à se défendre d'être dans le fantasme, la plupart des interventions nagent dedans
et pourtant, le fantasme est scénarisation, projection; outil de travail
:?: :!: :?:


:?: :?: :?: