Au risque de soulever encore cette foutue polémique, j'aimerai quand même préciser quelque chose à propos des arguments avancés sur le site de l'Alésia jurassienne.
Bon, je n'ai pas revérifié si Deyber en parle dans son livre, ni même dans les autres sources...
Il s'agit de la distance séparant la ligne de contrevallation de l'oppidum dans la plaine des Laumes notamment.
Bref, il est dit sur le site web jurassien que cette ligne de fortification est trop éloignée de l'oppidum sur le site bourguignon, les détracteurs proposent donc une ligne beaucoup plus proche, quasiment au pied du relief. Cette "preuve" serait vérifiable sur le site jurassien...
Alors je fais une réflexion toute simple : on sait que les troupes de Vercingétorix ont mené de nombreuses attaques pour ralentir voir stopper les travaux.
Dans ce cas de figure d'une logique évidente, quel est le plus judicieux :
- construire une ligne de fortification au plus proche de l'ennemi en prenant le risque d'être harcelé constamment (ce qui était le cas ) sans avoir le temps d'organiser une défense car la faible distance n'en donne pas le temps ?
- Ou bien on met une certaine distance entre l'ennemi et la ligne de fortification pour prévenir au mieux des attaques ?
Pour la construction de ces lignes, César et ses collaborateurs furent obligés de tenir compte de la proximité de l'ennemi pour les raisons évoquées ci dessus, ils furent obligés de tenir compte du terrain de ses cours d'eau et de ses reliefs, de trouver le bon compromis pour ne pas trop étendre les travaux ; ils furent obligés de tenir compte des réserves de bois, ce qui ne devait pas être évident car les alentours de l'oppidum devait en être dépourvu pour pouvoir donner aux Mandubiens une excellente visibilité, comme le veut tout site fortifié, etc.