Pour sûr
, et on a toujours supposé qu'il s'agissait d'onagres. Je n'ose pas imaginer la cata pour le cocher qui voudrait conduire un tel attelage. Raisonnablement, il doit s'agir d'hybrides âne/hémione ou même de mulets (âne/jument).
Dès l'époque des dynasties archaïques (26è-24è s.), nous avons la lexicographie sur tous les
equus, le cheval est en bonne place :
anshe kur, litt. "âne de la montagne" (Zagros et Taurus), ou..."âne du Monde d'En-Bas", en sumérien "aller au
kur" signifie "mourir". Tellement à dire. L'hybride âne/hémione est
anshe bar.an, litt. je ne me prononcerai pas
.
Entre Darius et L'Etendard d'Ur, environ 2000 ans ! Alors..., ce qu'il faut retenir il me semble, en tout cas dans Hérodote et Elien, c'est que ces
equus, mulets ou racés, brayaient et ne hénnissaient pas, donc qu'ils avaient une paternité asinienne (ou hémionienne).
Encore au Tibet aujourd'hui vit le
Kiang, ce qui ne va arranger l'histoire car il n'est ni
caballus, ni
asinus, ni
hemionus, il est
Kiang (pas moins de 450 kg et très bon nageur), avec des mâles territoriaux et des troupeaux conduits par des femelles sur les hauts plateaux entre 4000 et 4500. Les mâles sont des "violeurs" de juments, des Centaures
. L'hybride est très recherché par les cavaliers, notamment ceux des steppes en Mongolie, car il est impétueux comme la foudre ! Regarder de plus près les drapeaux à prières tibétains, c'est lui qui est représenté. J'imagine que parmi la troupe des envahisseurs qui n'ont pas arrêté de fondre vers l'ouest, ces hybrides étaient déjà présents.