Te v'là tout requinqué l'ami
En vu des festivités promises
je ne sais pas pour vous mais quand vingts sonneurs lachent le paquet, avec les bodhrams et tout, moi j'en ai des frissons des pieds à la tête...
Magique Lorient ! Avec le soir tout ces "dormeurs du val" couchés partout sans blessure au côté
Et les festou noz ? Parole, la terre en tremble, loin des claquettes à la mode des rouquines irlandaises en mini, belles gambettes et musique à l'avenant du néo-celtisme... Oh oui c'est charmant
Mais quand vingt sonneurs...
Savez-vous que dans l'ancien, pas trop, celui de mon grand père qui a choisi l'endroit de sa maison ( le terrain était gratuit, juste de dire où dans une assemblée et l'accord verbal de tous) et que tout le monde autour est venu pour l'aider, qui du bois, qui de la pierre, qui de sa chariotte et de son temps ; c'était ainsi pour chacun alors...
Les fondations creusées, les pierres à ras de terre, les sonneurs invités et tous viennent danser pour signaler le fait aux puissances d'en bas et aussi par là même tasser le sol de la maison, cette terre battue que j'ai connue et aussi solide que le ciment.
Après les murs montaient, le toit venait grâce à l'effort de tous, on avait la pratique, ce n'était ni la première ni la dernière fois...
Voilà, c'était pour dire mon
des sonneurs et des temps pas si anciens où la liberté aidait une vie très dure, quasi autarcique (plus de troc que de monnaie, plus d'entraide que d'"état"...