Re: A la recherche Uxellodunum
Posté: Ven 28 Aoû, 2009 16:54
Merci pour ces précisions quant au vocable Ucce-Laudunum, je ne sais pas d'où les rédanteurs de la charte le tienaient, car dans mes recherches, je ne l'est jamais retrouvé. Deux autres témoignages nous rappellent que l'homme lettré du moyen-âge aimait se rappeller du passer antique des lieux qu'il traversait.
Durant la croisade menée contre les albigeois, Capdenac est mentionnée dans deux intéressantes chroniques. La première fut écrite en l’an 1214 par Pierre de Vaux, moine de Cernay : « Le comte Simon de Montfort vint à Figeac pour y entendre à la place du roi de France, les réclamations et les demandes des habitants. Le roi en effet, lui avait confié en ces régions, une grande partie de ses pouvoirs. Le comte eut à connaître de bien des affaires et il en régla beaucoup. Il aurait pu en régler davantage, mais il ne voulut pas dépasser les limites du mandat royal. De là, s’étant mis en route vers le diocèse de Rodez, il occupa une place forte, où, dès l’Antiquité, il y avait eu un nid et refuge de gens aventuriers, sans foi ni loi. De cet endroit, notre comte vint avec son armée jusqu’à la ville de Rodez. » La deuxième chronique date, elle aussi, de l’an 1214, et fut écrite par Pierre de Lodève, évêque de Lodève : « L’an du Seigneur mil deux cent quatorze, le comte Simon de Montfort, avec une armée de croisés, s’empara de places fortes dans lesquelles des ennemis de la foi et de l’Église ou des fauteurs de troubles et rapines avaient domicile et refuge, à savoir, le château de Manviliac, Marmande, Cassaneuil, Domme, Beynac, etc. S’étant avancé de même façon, le comte avec les siens vint à Figeac et s’empara d’un fort appelé Capdenac, où dès l’Antiquité, il y avait eu un nid et refuge de tyrans et despotes, et de là, il s’en vint à la ville de Rodez… » Ces allusions à l’Antiquité sont un rappel évident du siège d’Uxellodunum, César ayant traité les irréductibles gaulois de brigands.
Je précise une fois de plus, ces éléments que je mentionne n'ont pas de valeur décisive quant à la recherche d'un lieu antique, mais puisque nous abordons la tradition orale, je vous livre une partie de ce que je possède sur Capdenac.
Durant la croisade menée contre les albigeois, Capdenac est mentionnée dans deux intéressantes chroniques. La première fut écrite en l’an 1214 par Pierre de Vaux, moine de Cernay : « Le comte Simon de Montfort vint à Figeac pour y entendre à la place du roi de France, les réclamations et les demandes des habitants. Le roi en effet, lui avait confié en ces régions, une grande partie de ses pouvoirs. Le comte eut à connaître de bien des affaires et il en régla beaucoup. Il aurait pu en régler davantage, mais il ne voulut pas dépasser les limites du mandat royal. De là, s’étant mis en route vers le diocèse de Rodez, il occupa une place forte, où, dès l’Antiquité, il y avait eu un nid et refuge de gens aventuriers, sans foi ni loi. De cet endroit, notre comte vint avec son armée jusqu’à la ville de Rodez. » La deuxième chronique date, elle aussi, de l’an 1214, et fut écrite par Pierre de Lodève, évêque de Lodève : « L’an du Seigneur mil deux cent quatorze, le comte Simon de Montfort, avec une armée de croisés, s’empara de places fortes dans lesquelles des ennemis de la foi et de l’Église ou des fauteurs de troubles et rapines avaient domicile et refuge, à savoir, le château de Manviliac, Marmande, Cassaneuil, Domme, Beynac, etc. S’étant avancé de même façon, le comte avec les siens vint à Figeac et s’empara d’un fort appelé Capdenac, où dès l’Antiquité, il y avait eu un nid et refuge de tyrans et despotes, et de là, il s’en vint à la ville de Rodez… » Ces allusions à l’Antiquité sont un rappel évident du siège d’Uxellodunum, César ayant traité les irréductibles gaulois de brigands.
Je précise une fois de plus, ces éléments que je mentionne n'ont pas de valeur décisive quant à la recherche d'un lieu antique, mais puisque nous abordons la tradition orale, je vous livre une partie de ce que je possède sur Capdenac.