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Bonjour,

Bien, comme l'historien Jacques Hermand est connu de ce forum _ l'un de ses ouvrages est cité dans l'Encyclopédie _, et qu'au détour d'un article 1) mettant en parallèle la vie & les destins de deux grands conquérants, à savoir Jules César & Napoléon Ier, ce dernier ayant émis un avis de stratège & d'homme d'état sur le premier, l'auteur de cet article _ que je soupçonne d'avoir fait un tour sur l'AC _ a repris en guise de conclusion la thèse que je vous expose en quelques points ci-après & tirée du "Vercingétorix" de J. Hermand, en insistant un peu trop lourdement à mon goût sur le fait que Napoléon Ier en serait arrivé au même point _ ce qui me semble faux & capillo-tracté _, à savoir :

1) que César souhaitait le soulèvement générale de la Gaule ; que pour cette raison et afin de pas voir son proconsulat lui échapper et les Gaulois recouvrer leur indépendance, il a multiplié les provocations (décapitation d'Acco ; stationnement des légions dans des zones déjà pacifiées afin de laisser les coudées franches aux vrais "rebelles"; départ de César pour l'Italie afin d'inciter plus facilement les Gaulois à prendre les armes)

2) Complicité plus que probable de César & de Vercingétorix (!) qui se connaissaient, avec bien entendu le point culminant de la trahison qu'aurait été Alésia où le chef gaulois multiplia les incohérences tactiques ;

3) l'exécution de Vercingétorix n'a été rapportée que par le seul Dion Cassius... trois cents ans après les faits. Et Vercingétorix pût ainsi se la couler douce au bord du Tibre, en ayant vengé la mort de son père Celtillos _ traumatisme cruel de sa petite enfance _ tué rappelons-le par les gens de sa propre cité...

C'est-y pas de la belle polémique apportée sur un plateau de Gergovie, ça... Je n'ai rien trouvé de tel sauf omission, développé dans les lignes du forum.

Une curiosité de plus à oublier ou bien...

Cordialement

1)"Napoléon Ier, Jules César & la Guerre des Gaules" (P. Cazottes) "Vive l'Empereur !" n°3

Salut à tous,
Que viens-je faire dans cette histoire ?
Je n'ai pas, me semble t-il, posté quoi que ce soit à propos de César, de vercingétorix, d'Alésia, ou tout autres considérations sur des sujets parallèles.
A+

Hé bien ! Les ordis se rebellent ! Moi aussi j'ai des ennuis avec le mien. A tel point qu'il est en réparation. Désolée d'avoir participé à ce moment de surréalisme !

Ca sent un peu le roman, cette histoire de collusion César-Vercingétorix... Non ?
Vu le peu d'unité celtique à l'époque, les chances de faire un joli bloc bien méchant à présenter comme adversaire au Sénat étaient minces (Quoique finalement, si on regarde le résultat historique... Déjà pas si mal...)

Merci pour les explications !

Bonjour,

Merci DT, je vais éditer mon message en conséquence.

Cordialement

Bon, c'est vrai : ça ressemble à un "roman" ; n'empêche que cette amitié entre César et Vercingétorix, je me demande où on l'a dénichée. Je me suis procuré L+Archéo Thema du mois de juin _ signalé par Pierre, à savoir : Le chaf gaulois qui défia César : Vercingétorix _ et comme toujours, je reste sur ma faim... Il me semble que le personnage de Vercingétorix a évolué depuis une trentaine d'année de chef arverne courageux entouré d'incapables versatiles face à une machine inexorable appelée "armée romaine", à une sorte d'ersatz d'Arminius plus ou moins malchanceux mais qu'on aime bien quand même parce qu'il est Celte... L'article signé Alain Deyber (qu'on ne présente plus) est à ce titre significatif : "l'armée gauloise" est un peu à l'aune de l'armée française à la veille de la seconde guerre mondiale : elle est redoutée, bien équipée et surtout... vit sur ses lauriers. La logistique était phénoménale pour l'époque puisque "l'armée de Vercingétorix en ordre de marche (.../...) devait s'étirer sur plus de cinquante kilomètres, tandis que l'armée de secours dont l'effectif réalisé était de 178 000 hommes s'étalait, elle, sur une distance atteignant les cent kilomètres!" Diable ! Bref "l'armée gauloise" était excellente avec quelques désavantages (comme les bandes molletières, enfin quelque chose d'approchant), surtout que l'artillerie romaine à torsion s'il vous plait "ne devait pas être très efficace dans le froid et l'humidité" (huit années de guerre : huit années de temps pourri). Impression démentie quelques pages plus loin avec l'étalage de trouvailles archéologiques effectuées à Alésia tels que boulets, et traits de balistes et autres scorpions en veux-tu, en voilà...

Oui, sans doute, il ya du questionnement dans l'air.

@+