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Non parce que Guyonvarc'h explique que le récit christianisé de façon peu évangélique donne une généalogie biblique à Fintan.
Et le texte se termine par un poème précédé de ceci : "L'Irlande était semblable au paradis et elle était une terre de promesse avec des fleurs pleines de miel sous le règne de Conn aux Cent Batailles..." Les références : Guyonvarc'h, Christian-J. Textes mythologiques irlandais. I, Volume I / traduits par Christian-J. Guyonvarc'h. - Rennes : Ogam-Celticum, 1980.- 60-284 p. - (Celticum ; 11.1) La veillée de Fingen (Airne Fingen), pp. 189-194 pour le texte, pp. 195-202 pour le commentaire Voici la liste des dix merveilles "1 le jaillissement de la Boyne, 2 la révélation de l'arbre de Fintan, 3 le réveil de Fintan, 4 la révélation de trois objets merveilleux : -le casque de Brian, - le jeu d'échecs de Crimthan Nia Nair, - le diadème de Leogaire, 5 la révélation des cinq premières routes d'Irlande, 6 le rapprochement des tombeaux d'Eber et d'Eremon, 7 le jaillissement de trois fleuves extraordinaires, 8 l'anéantissement des quatre derniers Fomoire, 9 l'achèvement de la palissade de la forteresse d'Ailinn 10 l'arrivée de vingt-sept oiseaux blancs à Tara." texte de Christian-J. Guyonvarc'h, p. 195 Donc j'aurais du écrire TMI I, Volume 1 = Celticum 11.1 Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Je n'étais pas pour les "smilies", au départ, considérant que la langue écrite peut mettre en forme la pensée sans la trahir, et c'est d'ailleurs un des défis de l'art d'écrire. Mais pour sacrifier à la frénésie des temps modernes, il ne nous reste que ces petites images pour changer du tout au tout le sens de phrases écrites comme des répliques orales.
Légende de la ville d'Is chapitre II :
"Mais nous allons voir incessamment que le thème de la submersion est interprété par les celtes d'une façon très différente du déluge biblique..." Plus loin les auteurs signalent que la ville sous la mer ou au fond d'un lac représente l'autre monde "sorte de Jérusalem céleste inversée". Mais aussi que les autres accès à l'autre monde sont les puits, les sources, les sids (monuments mégalithiques). Ils signalent aussi que plus le mythe est christianisé, plus la femme de l'autre monde est vue de façon négative. Les druides les combattent et plus tard les prêtres. Les mythes gallois sont plus "tendres" avec elle comme la navigation de Bran. Les submersions celtiques peuvent être vus comme des dérèglements de la fonction fécondante de l'eau attribuée anciennement à la déesse. L'analyse psychologique fait apparaitre de façon assez limpide que les rites qui lui étaient dédiés ont été chassés, repoussés dans l'inconscient collectif d'où il surgissent parfois de manière destructrice et ce toujours à une période charnière de changement de cycle, début ou fin de la période sombre. Ces surgissements ne sont pas toujours aquatiques, ce peuvent aussi être les effets du "mauvais vent de Beltaine" qui peut apporter guerres et épidémies ; cela est lié dans les mythes irlandais comme nous le démontre le Livre des conquêtes. Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
P.S. Un élément intéressant à propos de Beltaine d'après Véronique Guibert :
Si l'on menait le bétail près des sources sacrées (ayant un potentiel guérisseur) on les tenait éloignés des "maisons de fées", les sids. Les fées étant devenues dans le folklore les descendantes des femmes de l'autre monde qui étaient toujours "les plus belles femmes qui soient au monde". Muskull / Thomas Colin
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Une perception fantastique de cet autre monde paradisiaque, du refus du druidisme, du passage tout au fond du couchant vers le pays des joies sans fin, et où l’été et la jeunesse sont éternelles. En avant-propos par l'auteur concernant le livre suivant, l'histoire de l’envoûtement par la magicienne des Collines féeriques de Connla, fils de Conn, l'amoureux qui se languissait en croquant la pomme :
e.
Merci ejds pour cette version élégante de l'aventure de Condle le rouge.
L'on retrouve une variation du même thème dans la maladie de Cuchulainn. Lors des fêtes de samain, Cuchulainn blesse une bansid sous une forme de cygne sur un lac (il y a deux oiseaux réunis par une chaîne d'or). Les deux femmes viennent le frapper pendant son sommeil le laissant à demi mort. Ensuite il tombe dans une langueur en tout point conforme à la maladie des ulates -sorte de rêverie amoureuse qui le rend impropre au combat- mais dans ce texte elles ne viennent pas chercher le héros pour elles-même mais pour le compte de Fand, l'épouse du dieu Mannanan qui a besoin de Cuchulainn pour aider son père. En Irlande la femme de l'autre monde s'appelle la Bansid, Banshee en transcription anglaise. Rhiannon (la grande reine) est également une bansid dans le mabinogi de Pwyll, il la rencontre alors qu'il se trouve au sommet d'un tertre. Elle devient à la fois /tour à tour l'épouse du roi de ce monde et du roi de l'autre monde qui sont en fait clairement dans le texte le double visage de la royauté. Ce lien entre les deux mondes est en général dévolu au druide ; celui que l'on appelle au secours quand la bansid "fait des bêtises". Si je dis que pour moi la bansid est une épiphanie de l'ancienne déesse qui autrefois régnait sans partage, je vais encore agacer quelques-uns, aussi je ne vais pas insister. Muskull / Thomas Colin
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Et beansà en transcription irlandaise. BeansÃdh en orthographe ancienne, d'avant 1948, ça commence à dater
Je citais l'orthographe utilisée par Guyonvarc'h avec l'accent aigu sur le i.
Comment tu fais pour le mettre ? Je corrigerai. Leroux et Guyonvarc'h commence à dater aussi pour certains mais pas tant quand même, il y a là du très bon travail de pionniers, d'explorateurs de "matières" inconnues ou presque dans le domaine français. Muskull / Thomas Colin
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Salut,
Muskull, tu l'as sur la gauche sous les smilies. Quand tu rédiges : choisis à ou une autre lettre accentuée. Pour le coup, je suis d'accord avec toi, je préfère les graphies en vieil irlandais et la transcription anglaise qui donne des indications sur la prononciation. Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Merci Sed, c'est noté mais impossible de corriger ce qui est déjà publié.
Sinon je suis la transcription de l'écrit considéré comme pour Cuchulainn. J'ose dire aussi que les remarques sur la forme peuvent noyer le fond mais là ce n'est pas toi qui est concerné. Muskull / Thomas Colin
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Salut Muskull,
Ancienne, nouvelle.... Tant pis, si je me met Rónán à dos, mais ce n'est pas bien grave. On a déjà un mal de chien à le lire. Il y en a bien un qui a cherché les "Twatadidanum" sur l'encyclo, et un autre 'Bannechies". Dur, dur (c'est pas toi par hasard) @+Fourbos Pierre Crombet
Fourberie en tout genre ... stock illimité (outrecuidance sur commande uniquement) Membre du Front de Libération des Dolmens et Menhirs....
Je ne crois pas Pierre.
Mais comme toutes les traductions que j'ai des textes irlandais sont de Guyonvarc'h, il est logique que je suive sa graphie même si je ne suis pas aveuglément ses analyses. Mais... si on revenait au sujet ? Muskull / Thomas Colin
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Moi, je me demande si l'orthographe d'avant 1948, avec ses nombreuses lettres qui ne se prononçaient plus, ne donnait pas des indications sur l'étymologie. exemples : Gaeilge, la langue irlandaise, ancien Gaedhilge seachtain, la semaine, ancien seachtmhain. C'est Rónán qui pourrait nous en dire plus.
Il faut reconnaître que ce sont des noms difficiles à lire et à prononcer. Dernière édition par Sedullos le Mer 14 Nov, 2007 19:36, édité 1 fois.
Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
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