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Vous êtes dans Approfondissements > Les divinités celtiques / Inventaire des textes anciens / Apollon
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Approfondissements : les divinités celtiques

Apollon



  • Eustathe (XIIe siècle) : Commentaire à Denys le Périégète, V, 74, trad. Edm Cougny, 1986, Paris, Errance.

On dit aussi que ce nom [Galates] leur vient d'un certain Galatès, fils d'Apollon.




  • Jules César, La guerre des Gaules, VI, 17, trad. Germaine Roussel, 1963, Paris, 10/18.

Le dieu qu'ils honorent particulièrement est Mercure: ses statues sont fort nombreuses; ils lui attribuent l'invention de tous les arts; ils en font le dieu qui indique au voyageur la route à suivre et qui le protège, celui aussi qui peut le plus leur faire gagner de l'argent et protéger le commerce. Après Mercure, ils mettent Apollon, Mars, Jupiter et Minerve. Ils se font à peu près la même idée de ces dieux que les autres peuples: Apollon guérit les malades, Minerve enseigne les éléments des travaux et des métiers, Jupiter est le maître des dieux, Mars est le dieu de la guerre. C'est à ce dieu, quand ils ont pris la décision de se battre, qu'ils promettent généralement leur butin; après la victoire, ils lui sacrifient le butin vivant et entassent le reste en un seul endroit. Dans nombre de cités, on peut voir des tertres, formés de ces dépouilles. dans des lieux consacrés. Il est très rare, qu'au mépris de la religion, quelqu'un ose cacher chez lui son butin ou le distraire de l'ensemble consacré: une mort terrible, dans les tortures, est réservée à ce crime.




  • Apollonios de Rhodes, Argonautiques, IV, 611, trad. Emile Delage et Francis Vian, 1981, Paris, Les Belles Lettres

Les Celtes, eux, ont inventé cette légende-ci : ce [les morceaux d'ambre] sont les larmes d'Apollon, le fils de Leto, qu'emportait les tourbillons [de l'Eridan], ces larmes innombrables qu'il versait jadis en arrivant chez le peuple sacré des Hyperboréens après avoir quitté le ciel lumineux devant la menace de son père, car il était irrité au sujet du fils que, dans l'opulente Lakéreia, la divine Coronis lui avait enfanté sur les rives e l'Amyros. Telle est la tradition répandue chez ces hommes.




  • Scholies à Apollonios de Rhodes, Argonautiques, IV, 611, trad. Edm. Cougny, 1986, Paris, Errance.

Les Celtes ont ajouté) Les Celtes ont dit que l'ambre venait des larmes, non des Héliades, mais d'Apollon, lorsque désolé de la mort d'Asclépios, il se retira chez les Hyperboréens, à cause du blâme de son père.




  • Dion Cassius: Histoire romaine, LXXVIII, 15, 6, trad. personnelle d'après l'édition d'Earnest Cary: Dio's roman history, IX, Londres, 1955.

Mais pour Antonin [Caracalla] personne, pas même les dieux, ne lui donna de réponse sur la manière de guérir son corps et son âme, bien qu'il rendit hommage à tous les plus éminents d'entre eux. Ceci montrait très clairement qu'ils ne regardaient ni ses offrandes ni ses sacrifices, mais seulement ses objectifs et ses actes. Il ne reçu aucune réponse d'Apollon Grannus, pas plus d'Asclépios ou de Sérapis, en dépit de ses suppliques et de son infatigable persévérence.




  • Hérodien: Histoire romaine depuis la mort de Marc-Aurèle jusqu'à l'avènement de Gordien III, trad. L. Havely, 1871, Paris, Firmin-Didot.

Crispinus, dit-on, ne persévérait si fortement à poursuivre la guerre commencée que parce qu'il y avait dans la ville un grand nombre d'aruspices, d'hommes habiles à lire dans les entrailles des victimes, et qu'ils donnaient les plus favorables augures. Les Italiens ont la plus grande confiance dans ces consultations mystérieuses. On publiait en outre quelques oracles qui annonçaient que le Dieu de la patrie promettait la victoire. Ils appellent ce dieu Belenos, l'honorent d'un culte presque fanatique, et prétendent que cette divinité n'est autre qu'Apollon. Quelques soldats de Maximin affirmaient que l'image de ce dieu leur était apparue dans les airs, combattant pour la défense de la ville. Je ne puis dire s'ils avaient vu réellement cette apparition, ou s'ils le supposaient, pour qu'une si grande armée n'eût pas à rougir de n'avoir pu résister à une troupe de citoyens bien inférieure en nombre, et qu'elle parût avoir été vaincue par les dieux et non par les hommes.




  • Julius Capitolinus: Vie des deux Maximin, XXII, 1-3, in Histoire Auguste, trad. André Chastagnol, 1994, Paris, Laffont " Bouquins ".

Donc comme le siège d'Aquilée se poursuivait sans résultat, Maximin envoya des ambassadeurs dans la ville. Le peuple aurait presque accepté leurs propositions si Menophilus et son collègue ne s'y étaient opposés en alléguant que même le dieu Bellenus avait affirmé par le truchement des haruspices qu'il fallait vaincre Maximin. C'est pourquoi les soldats de Maximin prétendirent ensuite, dit-on, qu'Apollon avait combattu contre eux et que la victoire était due en fait non à Maxime et au Sénat, mais aux dieux. Selon certains, néanmoins, ils auraient imaginé cette fable parce qu'ils avaient honte, eux qui étaient armés, d'avoir été vaincus par des gens qui étaient presque sans armes.




  • Stace, Silves, I, 4, trad. M. Guiard, 1860, Paris, Firmin-Didot (collection Nisard).

Alors le dieu qui, près de la cime escarpée des Alpes [Mont Genèvre, sanctuaire à Apollon et Albiorix], marque de son nom révéré les bois d'Apollon, jette un regard sur son illustre élève, qu'il avait hélas! trop longtemps oublié [...].




  • Eumène, Discours pour la restauration des écoles d'Autun, IX, trad. Edouard Galletier, 1949, Paris, Les Belles Lettres.

J'ajoute, Excellence, qu'une chose met ce bâtiment [les écoles] plus en vue et attire davantage les regards des Césars et de tous les citoyens, c'est qu'il se dresse dans un des principaux quartiers, pour ainsi dire entre les yeux de la cité, entre le temple d'Apollon et le Capitole.




  • Panégyrique de Constantin, XXI-XXII, trad. Edouard Galletier, 1952, Paris, Les Belles Lettres.

C'est avec raison que tu [Constantin] as honoré ces temples augustes de dotations si riches qu'ils ne regrettent plus les anciennes offrandes et que tous les temples déjà semblent t'appeler de leurs vœux, en particulier celui de notre Apollon [le temple d'Aquae Nisinciis, aujourd'hui Saint-Honoré près d'Autun], dont les eaux brûlantes punissent les parjures que tu dois plus que personne détester.
Dieux immortels, quand nous accorderez-vous ce jour où cette divinité si bienfaisante [Constantin], après avoir partout établi la paix, viendra là-bas aussi visiter les bois sacrés d'Apollon, son temple vénéré et les bouches fumantes de ses fontaines, dont les eaux jaillissantes couvertes de buée par leur douce tiédeur sembleront sourire à tes yeux, Constantin, et s'offrir d'elles-mêmes à tes lèvres. Tu admireras sûrement là-bas aussi le sanctuaire de ta divinité protectrice et ces eaux chaudes issues d'un sol qui ne porte pas la moindre trace de feu : rien n'est désagréable dans leur saveur ou leurs émanations, mais au goût et à l'odorat elles rappellent la pureté des sources froides. Là encore tu feras des présents, tu établiras des privilèges, bref tu rendras son prestige à ma patrie en multipliant les marques de vénération pour le lieu même.




  • Ausone: Commemoratio, IV et X, trad. M. Jasinski, 1934, Paris, Garnier.

Quoique plus âgé que les précédents, Patera, illustre orateur, puisque tu as fleuri en ces derniers temps, et que jeune, je t'ai vu vieux, tu recevras l'hommage de mon chant funèbre, ô maître des puissants rhéteurs. Issu d'une famille druidique baiocasse, s'il faut en croire la renommée, tu tires ton origine du temple de Belenus; de là vos noms: à toi celui de Patera; ainsi les initiés nomment les serviteurs d'Apollon. Ton frère et ton père ont dû leur nom à Phébus, ton fils à Delphes.
[...]

Je n'omettrai pas non plus le vieillard nommé Phébicius à qui un emploi au temple de Belenus ne rapporta aucun profit; mais issu, comme on le prétend, de famille druidique, dans la nation armoricaine, il obtint à Bordeaux une chaire grâce à l'appui de son fils.




  • Passion de saint Marcel et saint Anastase, ASS, 29 Juin

Héraclius, s'adressant d'abord à l'auteur du miracle, lui dit impérieusement : " Qui es-tu, d'où viens-tu, où vas-tu ? "
- Je m'appelle Marcel, répond avec douceur celui-ci ; je suis chrétien. Je viens de Rome et je me rends à Toulouse avec Anastase, pour rejoindre mes frères Denis et Saturnin.
- Quels sont les noms de ton père et de ta mère ?
- Mon père est Egiathès, ma mère Marcellina.
- Tu cherches à me tromper ; tu prétends rendre la parole aux muets, l'ouïe aux sourds et tu méprises le culte d'Apollon. Quel est ton dieu ?
- J'adore Jésus-Christ notre Sauveur.
- Demain, rends-toi au temple : sacrifie à Apollon, à Hercule et à Diane, mère des dieux.
- Ceux que vous appelez des dieux n'en sont pas ; ils sont la perte des âmes qui croient en eux.




  • SS. Tiberii et sociorum passio prior, 10, ASS 10 novembre, t. IV, 405-408.

Sanctus Thiberius dixit : " Vis salvus esse, pater ? "
Heleas dixit : " Volo, fili. "
Beatus Thiberius dixit : " Abnega Iovem, Herculem, Minervam et Apollinem. "
[Heleas dixit] : " Quomodo abrenuntio ? "
Beatus Thiberius dixit : " Scio qud obduratum est cor tuum ; sed propter istum populum stantem faciam tibi misericordiam. "




  • Passion de saint Symphorien, trad. Drouet de Maupertuy, 1824, Paris.

Autun, qui voyait remonter bien haut sa noblesse et son origine, suivait les vieilles erreurs d'une religion sacrilège. Environnée de temples profanes et remplis d'idoles, elle s'était toute livrée aux vaines superstitions du paganisme ; et son peuple, désoccupé de toute affaire, passait les jours et les nuits dans l'exercice d'un culte ridicule. Cybèle, Apollon et Diane y étaient particulièrement révérés.
Un jour qu'on faisait une procession solennelle en l'honneur de Cybèle, et que la dévotion pour la mère des dieux y avait attiré toute la ville, Symphorien se rencontra par hasard en un endroit où la cérémonie passait. Voyant la déesse qu'on portait sur un brancard, il ne put s'empêcher de marquer le mépris qu'il faisait pour cette idole ; et bien loin de l'adorer, comme on l'y voulait contraindre, il s'en moqua hautement.




  • Passion de saint Symphorien, trad. Drouet de Maupertuy, 1824, Paris.

Je ne parle point de ces voix que les démons, sous le nom de cet Apollon, font sortir du fond d'une grotte qui en mugit, et du milieu d'un trépied qui en est ébranlé, lesquelles par mille détours viennent effrayer vos oreilles et abuser vos esprits. Mais quel aveuglement vous fait adorer le démon de midi sous la figure d'une Diane ? Car c'est ce qu'une curieuse recherche a découvert à nos saints docteurs. Ce démon qui, parcourant les places et les carrefours [unde etiam Diana dicitur Trivia, scilicet à Triviis] des villes, va semant dans les cœurs des misérables mortels la discorde et l'envie.

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