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Approfondissements : les divinités celtiques

Cybèle



  • Tacite, Germanie, 45, trad. J. L. Burnouf, 1904, Paris, Hachette.

En revenant donc à la mer suévique [la Baltique], on trouve sur le rivage à droite les tribus des Estyens. Ils ont les usages et l'habillement des Suèves; leur langue ressemble davantage à celle des Bretons. Ils adorent la Mère des dieux. Pour symbole de ce culte, on porte l'image d'un sanglier: elle tient lieu d'armes et de sauvegarde; elle donne à l'adorateur de la déesse, fût-il entouré d'ennemis, une pleine sécurité.




  • Cicéron, Sur la réponse des haruspices, XIII, 28, trad. Pierre Wuillemier et Anne-Marie Tupet, 1966, Paris, Les Belles Lettres.

[…] N'as-tu [Clodius] pas, après avoir reçu de l'argent, dévasté la ville même de Pessinonte, siège et résidence de la Mère des Dieux, vendu au Gallogrec Brogitaros, un personnage infâme et abominable […]. Ce sanctuaire que, plein de dévotion, Dejotaros entretenait pieusement, lui qui, de tout l'univers, se montre le plus fidèle à notre empire et le plus attaché au nom romain, tu l'as, comme je l'ai dit, adjugé pour de l'argent et livré à Brogitaros.




  • Tite Live, Histoire Romaine, XXXVIII, 18

Le pont achevé, on traversa le fleuve; comme l'armée [romaine] longeait la rive, elle vit accourir des prêtres gaulois de la Grande Mère de Pessinunte avec leurs ornements, qui prédisaient en un chant fanatique que la déesse ouvrait aux Romains la route de la guerre et leur donnait la victooire et la domination sur la région.




  • Polybe, Histoire, XXI, 37

Alors qu'il [le consul Cn. Manlius Vulso] campait non loin du fleuve [Sangarios], des Galates portant des médailles sur la poitrine et des images saintes se présentèrent à lui de la part d'Attis et de Battacos, prêtres de la mère des dieux à Pessinonte. Ils lui annoncèrent que la déesse lui promettait la victoire et la puissance. Vulso leur réserva un accueil amical.




  • Passion de saint Symphorien, trad. Drouet de Maupertuy, 1824, Paris.

Autun, qui voyait remonter bien haut sa noblesse et son origine, suivait les vieilles erreurs d'une religion sacrilège. Environnée de temples profanes et remplis d'idoles, elle s'était toute livrée aux vaines superstitions du paganisme ; et son peuple, désoccupé de toute affaire, passait les jours et les nuits dans l'exercice d'un culte ridicule. Cybèle, Apollon et Diane y étaient particulièrement révérés.

Un jour qu'on faisait une procession solennelle en l'honneur de Cybèle, et que la dévotion pour la mère des dieux y avait attiré toute la ville, Symphorien se rencontra par hasard en un endroit où la cérémonie passait. Voyant la déesse qu'on portait sur un brancard, il ne put s'empêcher de marquer le mépris qu'il faisait pour cette idole ; et bien loin de l'adorer, comme on l'y voulait contraindre, il s'en moqua hautement.

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