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Vous êtes dans Approfondissements > Les divinités celtiques / Inventaire des textes anciens / Diane - Artémis - Hecate
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Approfondissements : les divinités celtiques

Diane / Artémis / Hecate



  • Arrien, Cynégétique ou de la chasse, XXXIII, D'une loi des Celtes et d'un trésor collectif formé par eux en l'honneur d'Artémis, trad. Edm. Cougny, 1986, Paris, Errance

C'est une loi pour quelques-uns des Celtes de faire à Artémis des sacrifices annuels. D'autres offrent à la déesse un trésor [qui se forme ainsi] : pour un lièvre qu'ils ont pris, ils mettent à la masse deux oboles ; pour un renard, une drachme : le renard est un être rusé, toujours en embuscade ; c'est le fléau des lièvres ; voilà pourquoi on donne davantage ; c'est comme si l'on avait pris un ennemi ; pour un chevreuil, quatre drachmes, parce que c'est un animal plus gros, un gibier plus estimé. L'année révolue, quand revient le jour de la naissance d'Artémis, on ouvre le trésor et avec la somme recueillie on achète une victime, qui une brebis, qui une chèvre, qui un veau, s'il y a assez d'argent. Le sacrifice achevé, les prémices ayant été offertes à la [divine] chasseresse, selon la loi de chacun, ils se régalent, eux et leurs chiens. Les chiens sont même ce jour-là couronnés de fleurs, pour bien marquer que la fête se donne en leur honneur.




  • Divers scholies et gloses à Juvénal: Satires, d'après Zwicker, 1934

à I 44 : Lugdunensem aram) i. e. Dianae aram. Lugdunum dicunt quasi lucis donum i. e. mons. Oratores autem ibi ante aram Dianae dicendo certabant bonis suis, et qui vicessent, certo tempore docebant ubique.
à I 44 : Lugdunensem rhetor) Apud Lugdunum, Galliae urbem, oratores antiquitus eiusdem civitatis in conspectu Caesaris ante aram Dianae contionando decertabant, et qui vicissent, certo tempore per alias civitates docebant.
à III 320 : me quoque ad Helvinam Cererem vestramque Dianam converte a Cumis) ibi namque, apud Aquinum, colunt numina carum dearum, quae colunt in Galliis.
à III 320 : Eluina Ceres. Locus est in Galliis, ubi olim colebatur Ceres, et quia aquino similiter colebatur Ceres, ideo illud oppidum Eluinam Cererem appellat. Diana similiter locus est, praedium scilicet Juvenalis, iuxta templum Dianae.




  • Passion de saint Marcel et saint Anastase, ASS, 29 Juin

Héraclius, s'adressant d'abord à l'auteur du miracle, lui dit impérieusement : " Qui es-tu, d'où viens-tu, où vas-tu ? "
- Je m'appelle Marcel, répond avec douceur celui-ci ; je suis chrétien. Je viens de Rome et je me rends à Toulouse avec Anastase, pour rejoindre mes frères Denis et Saturnin.
- Quels sont les noms de ton père et de ta mère ?
- Mon père est Egiathès, ma mère Marcellina.
- Tu cherches à me tromper ; tu prétends rendre la parole aux muets, l'ouïe aux sourds et tu méprises le culte d'Apollon. Quel est ton dieu ?
- J'adore Jésus-Christ notre Sauveur.
- Demain, rends-toi au temple : sacrifie à Apollon, à Hercule et à Diane, mère des dieux.
- Ceux que vous appelez des dieux n'en sont pas ; ils sont la perte des âmes qui croient en eux.




  • Grégoire de Tours, Histoire des Francs, VIII, 15, trad. Grégoire et Collombet, in Edouard Salin, La civilisation mérovingienne, 1959, Paris, Picard.

Chemin faisant nous atteignîmes la forteresse d'Ivoy; là, nous fûmes rencontrés par le diacre Walfroy qui nous conduisit à son monastère... celui-ci se trouve au sommet d'une montagne, à environ huit milles de la forteresse précitée. Sur cette montagne Walfroy éleva une grande basilique qu'il dota des reliques du bienheureux Martin ainsi que d'autres saints... Nous le priâmes de nous raconter quelques circonstances de sa conversion et de nous dire comment il était parvenu aux fonctions ecclésiastiques, car il était Lombard d'origine... Il s'exprima en ces termes . [...] Puis, je fus attaché à l'abbé Arédius et, sous sa conduite, je me rendis à la basilique du bienheureux Martin. Au moment de la quitter ensemble Arédius emporta comme une relique un peu de la poussière du sépulcre du bienheureux. Il la mit dans une boîte qu'il suspendit à mon cou. Lorsque nous fûmes de retour à son monastère, situé sur le territoire de Limoges, il Prit la boîte pour la placer dans son oratoire; la poussière s'y était tellement accrue que non seulement elle remplissait la boîte, mais encore qu'elle se répandait par toutes les jointures. Ce miracle éclaira mon esprit d'une lumière plus vive et me fit placer toute mon espérance dans les mérites du saint. je gagnai ensuite le pays de Trèves et, sur la montagne où vous vous trouvez maintenant, je bâtis de mes mains la petite demeure que vous voyez. Cependant je remarquai en ce lieu une statue de Diane, que les habitants, encore païens, adoraient comme une divinité. J'élevai une colonne sur laquelle je me tenais pieds nus, endurant de cruelles souffrances. Lorsque venait l'hiver le froid me glaçait à un tel point qu'il faisait souvent tomber les ongles de mes pieds, et que, dans ma barbe, pendaient des chandelles de glace; car cette contrée passe pour avoir fréquemment des hivers très rudes. Ma boisson et ma nourriture se composaient d'un peu de pain et de légumes avec un peu d'eau. Dès que la foule commença à accourir auprès de moi des domaines ruraux voisins, je lui prêchai que Diane n'était rien, que ses idoles n'étaient rien, que le culte qu'on leur rendait n'était rien... Rassemblant quelques-uns de ces hommes, je pus avec leur aide détruire cette immense idole (la statue de Diane) que mes seules forces n'auraient pu renverser. Les autres statues qui m'opposaient moins de difficultés, je les avais déjà brisées de mes propres mains. Des hommes vinrent nombreux vers cette statue de Diane; ils y attachèrent des cordes et se mirent à tirer; mais aucun de leurs efforts n'eut de résultat... La prière finie je revins vers les ouvriers; saisissant la corde, du premier coup l'idole s'abattit; je la brisai aussitôt à coups de masse de fer et la réduisis en poussière... Des évêques qui auraient dû me pousser davantage à l'accomplissement de l'œuvre commencée me dirent : Elle n'est pas bonne la voie que tu suis; indigne que tu es comment pourras-tu jamais être comparé à Siméon d'Antioche qui vécut sur une colonne; d'ailleurs, torturé comme tu l'es, tu ne peux soutenir davantage les conditions de vie de ce lieu; descends plutôt et viens habiter avec les frères que tu as rassemblés autour de toi. Entendant ces mots et parce qu'on ne peut sans crime désobéir aux évêques, je descendis, je l'avoue; je me promenai avec eux et partageai leur nourriture. Mais, un jour, l'un des évêques qui m'avait emmené vers un domaine rural assez éloigné envoya des ouvriers munis de scies, de marteaux et de haches; ils brisèrent la colonne sur laquelle j'avais accoutumé de me tenir. Le lendemain quand je m'y rendis, je trouvai tout dispersé. Je pleurai amèrement mais je ne pouvais relever ce qu'ils avaient détruit, sans être réputé rebelle aux ordres des évêques.




  • De sancto Juliano, presb. Mart., Ancyrae in Galatia (Vie perdue), ASS 13 septembre, t. IV, 54-56.

Erat autem prope Ancyram Galatiae presbyter pius, nomine Julianus, qui vitandae persecutionis causa in densum montem sese recepit, & in specu una cum aliis quadraginta duobus Sanctis se abdidit. Cum autem juxta montem esset delubrum deae cujusdam Graecorum, quam Hecaten vocant, & Ancyrae praeses illuc sacrificandi causa adventare soleret, requirebantur Sancti, ut caperentur. Sed cum quotidie quis eorum exiret, ut aquam ex proximo fonte hauriret, quam ceteris bibendam praeberet, obtigit S. Juliano, ut aquaretur : qui conspectus à Graecorum quibusdam, comprehensusque & vinctus, ad praesidem adducitur. Cum autem praeses illum de reliquis percontaretur, ipse vero neminem proderet, sed Christum libere profiteretur ; ejus capiti candens cassis imponitur : deinde scalptus & gravissime tortus, decollatur.




  • Passion de saint Symphorien, trad. Drouet de Maupertuy, 1824, Paris.

Autun, qui voyait remonter bien haut sa noblesse et son origine, suivait les vieilles erreurs d'une religion sacrilège. Environnée de temples profanes et remplis d'idoles, elle s'était toute livrée aux vaines superstitions du paganisme ; et son peuple, désoccupé de toute affaire, passait les jours et les nuits dans l'exercice d'un culte ridicule. Cybèle, Apollon et Diane y étaient particulièrement révérés.

Un jour qu'on faisait une procession solennelle en l'honneur de Cybèle, et que la dévotion pour la mère des dieux y avait attiré toute la ville, Symphorien se rencontra par hasard en un endroit où la cérémonie passait. Voyant la déesse qu'on portait sur un brancard, il ne put s'empêcher de marquer le mépris qu'il faisait pour cette idole ; et bien loin de l'adorer, comme on l'y voulait contraindre, il s'en moqua hautement.




  • Passion de saint Symphorien, trad. Drouet de Maupertuy, 1824, Paris.

Je ne parle point de ces voix que les démons, sous le nom de cet Apollon, font sortir du fond d'une grotte qui en mugit, et du milieu d'un trépied qui en est ébranlé, lesquelles par mille détours viennent effrayer vos oreilles et abuser vos esprits. Mais quel aveuglement vous fait adorer le démon de midi sous la figure d'une Diane ? Il observa en une recherche pieuse que Diane aussi est un démon de midi qui, courant par les carrefours et parcourant les tréfonds des forêts, doit son surnom de Trivia du fait qu'elle tend des embûches à la croisée des chemins.




  • Georgios, Vie de saint Théodore de Sykéon, trad. Salomon Reinach, dans La religion des Galates, Revue Celtique, 1895, p. 261-267

Théodore entendit parler d'un certain lieu à huit milles de distance [de Sykéon, en Galatie], que l'on appelait Arkéa. On disait que personne n'en pouvait approcher, surtout à l'heure de midi, car c'était le séjour de la divinité nommée Artémis qui, entourée d'un cortège de démons, tourmentait jusqu'à la mort ceux qu'elle rencontrait. Etonné de cette rumeur, Théodore, au fort de l'été, se rendit en hâte en cet endroit après avoir chanté les psaumes de la troisième heure, et passa tout le milieu du jour au lieu même que l'on croyait hanté par Artémis. Protégé par le Christ, il ne vit aucune manifestation des puissances mauvaises et s'en retourna au martyrium où il demeurait.




  • Concile d'Ancyre (314 ap. J.-C.), trad. dans Salomon Reinach, La religion des Galates, Mythes, cultes et religions, 1996, Paris, Laffont, p. 1148

Il ne faut point oublier non plus que des femmes impies, converties aux forces sataniques, séduites par les tromperies et les fantômes des démons, croient et déclarent qu'elles vont à cheval sur des bêtes, de nuit, avec Diane, la déesse des païens ou avec Hérodiade et une foule innombrable de femmes, qu'hostiles au silence de la nuit elles traversent de vastes étendues, qu'elles obéissent aux ordres de leur soit-disant maîtresse et qu'elles sont appelées certaines nuits à son service.




  • Vie de saint Eloi, évêque de Noyons, II, 16, MGH, Script. Rer. Merovingic., t. IV, p. 706-707.

Nullus nomina daemonum aut Neptunum aut Orcum aut Dianam aut Minervam aut Geniscurn (Genium) vel cetera huiuscemodi ineptia credere aut invocare praesumat... Nullus christianus ad fana vel ad petras aut ad fontes vel ad arbores aut ad cancellos vel per trivia luminaria faciat aut vota reddere praesumat. Nullus ad colla vel hominis vel cuiuslibet animalis ligamine dependere praesumat etiarnsi a clericis fiant, etsi dicatur, quod res sancta sit et lectiones divinas contineat, quia non est in eis remedium Christi, sed venenum diaboli. Nullus praesumat lustrationes facere nec herbas incantare... Nulla mulier praesumat sucinos ad collum dependere nec in tela vel in tinctura sive quolibet opere Minervam vel ceteras infaustas personas nominare, sed in omni opere Christi gratiam adesse optare et in virtute norninis eius toto corde confidere.




  • Vie de saint Taurin, VIII, trad. J.-B. Mesnel, dans Vies des saints du diocèse d'Evreux, 1914, Evreux.

Ensuite l'illustre pontife du Seigneur s'adressant au peuple lui demanda quel dieu il voulait servir ? Ils répondirent à haute voix : Que celui-là soit brûlé vif qui voudra adorer un autre Dieu que celui que tu adores et au nom duquel tu as ressuscité une morte. Entendant ces paroles, le bienheureux homme rendit grâces à Dieu et dit au peuple : Allons à votre Déesse. Comme on entrait dans le temple de Diane, le bienheureux Taurin dit : Voici votre Déesse, demandez-lui de venir à votre secours. Les prêtres de Diane se prosternèrent et se mirent à crier : Reine du ciel, sainte Déesse, invincible Diane, viens-nous en aide et venge-toi de ce magicien. Le démon, qui était caché à l'intérieur, répondit : Cessez, malheureux, cessez de m'invoquer ; depuis que cet homme, serviteur du Dieu très haut, est entré dans la cité, je suis enchaîné avec des liens de feu et je n'oserais même pas parler, s'il ne me l'ordonnait. Ensuite le saint homme dit au peuple : Voici celle que vous adoriez. Voulez-vous être les serviteurs de Diane, qui fut l'épouse de son frère Jupiter […] ?
[…]

Ensuite ayant fait disparaître du temple de Diane toutes les impuretés des idoles, il le consacra en l'honneur de Sainte Marie Mère de Dieu.




  • Ordéric Vital, Histoire de Normandie (Histoire ecclésiastique), V, trad. M. Guizot, Caen, 1826

Taurin entra ensuite dans le temple de Diane [à Evreux] et, par la vertu de Dieu, força le diable de se rendre visible au peuple. A cette vue, toute la population païenne fut saisie d'une grande frayeur ; car il leur apparut clairement sous la forme d'un Ethiopien noir comme la suie, ayant la barbe longue, et jetant par la bouche des étincelles de feu. Ensuite un ange du Seigneur arriva brillant comme le soleil, et, aux regards de tout le monde, emmena le démon les mains liées derrière le dos. Dans le cours de cette journée deux mille hommes furent baptisés, et tous les malades furent guéris par le secours divin. Déodat [auteur de la Vie de saint Taurin], frère d'Euphrasie, vit ces choses ; il crut, fut baptisé, et, devenu prêtre, il rapporta avec vérité par écrit ce dont il avait été témoin. Alors Taurin fit son entrée dans le hideux temple de Diane, le purifia par ses exorcismes, ses prière, et le consacra au service divin en l'honneur de sainte Marie mère de Dieu. […]

L'envieux Satan s'affligea de voir tant de bien ; il essaya de porter atteinte à l'homme de Dieu, par diverses machinations, et suscita beaucoup d'ennemis. Deux magiciens, Cambisses et Zaraa, étaient prêtres de Diane. Ils gémirent de voir le peuple se convertir à Dieu, et engagèrent vingt de leurs disciples à tuer Taurin. Dès leur arrivée, l'homme de Dieu les vit de loin et les reconnut ; faisant contre eux le signe de croix, il les forçat aussitôt de rester immobiles. A son ordre ils redevinrent libres, se jetèrent à ses pieds, crurent et furent baptisés au nom de la sainte et indivisible Trinité. Quand les magiciens virent que leurs artifices étaient impuissant contre le soldat du Christ, ils se tuèrent de leurs propres couteaux. […]

Le démon qu'il avait expulsé du temple de Diane resta longtemps dans la même ville, et se présenta fréquemment sous diverses formes, mais il ne put nuire à personne. Le vulgaire l'appelle Gobelin, et assure que, jusqu'à ce jour, les mérites de saint Taurin l'ont empêché de nuire aux hommes : comme il avait obéi aux ordres du saint évêque en brisant ses propres statues, il ne fut pas à l'instant replongé dans l'enfer, mais il subit sa peine dans le lieu où il avait régné, et vit sauver les hommes auxquels il avait si souvent insulté en travaillant de tant de manière à leur perte.




  • Jacques de Voragine: La légende dorée, 156, Saint Crisant et sainte Daria, trad.: Teodor de Wyzewa, 1998, Paris, Seuil.

Crisant était fils d'un noble de Narbonne nommé Solime. Celui-ci, ne pouvant détourner son fils de la [oi du Christ, le fit enfermer dans une chambre en compagnie de cinq jeunes filles chargées de le séduire par leurs caresses. Mais Crisant pria Dieu de le rendre vainqueur de la bête féroce qu'est la concupiscence; et aussilôt les cinq jeunes- filles furent envehies d'un sommeil profond, dont elles ne pouvaient s'éveiller que hors la chambre. Alors une prétresse de Diane, nommée Daria, vierge pleine de sagesse et de beauté, s'offrit à ramaner Crisant au culte des idoles. Elle se rendit chez lui, et, comme le jeune homme lui reprochait la pompe de ses vêtements, elle répondit qu'elle ne s'était point vêtue ainsi pour l'amour de cette pompe, mais dans l'espoir de mieux servir la cause des dieux. Crisant lui reprocha ensuite de prendre pour des dieux des êtres que ceux-là me qui les ont inventés représentent comme chargés de vices et d'impudicité. Et comme Daria lui répondait que, sous les noms de ces dieux, c'étaient les divers éléments qu'adoraient les philosophes, le jeuno homme lui dit: " Si l'un vénère la terre comme une déesse tandis qu'un autre la cultive pour avoir du blé, c'est celui-là que déesse récompense le plus; et de méme pour la mer les autres éléments! " Puis Crisant convertit Daria, et le jeune couple, feignant d'être uni par le lien au mariage charnel, tandis qu'il ne l'était que par des liens spirituels, opéra autour de lui de nombreuses conversions […].

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