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Approfondissements : les divinités celtiques

La représentation des divinités



  • Tacite, Germanie, 45, trad. J. L. Burnouf, 1904, Paris, Hachette.

En revenant donc à la mer suévique [la Baltique], on trouve sur le rivage à droite les tribus des Estyens. Ils ont les usages et l'habillement des Suèves; leur langue ressemble davantage à celle des Bretons. Ils adorent la Mère des dieux. Pour symbole de ce culte, on porte l'image d'un sanglier: elle tient lieu d'armes et de sauvegarde; elle donne à l'adorateur de la déesse, fût-il entouré d'ennemis, une pleine sécurité.




  • Plutarque, Vie de Marius, XXIII, trad. Edm. Cougny, 1986, Paris, Errance.

Alors les barbares (les Cimbres) marchèrent contre le fort situé au delà de l'Atisôn, s'en emparèrent, et les Romains qui étaient là s'étant montrés les plus braves gens du monde en affrontant le danger avec un courage digne de leur patrie, remplis d'admiration ils les laissèrent aller sous la foi d'un traité avec serment sur leur taureau d'airain. Ce taureau fut pris plus tard, après la bataille, et porté, dit-on, dans la maison de Catlus, comme prémices de la victoire.




  • Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, XXII, 9, trad. Edm. Cougny, 1986, Paris, Errance.

Brennos, le roi des Galates, étant entré dans un temple, n'y vit aucune offrande d'argent ou d'or, mais il y trouva seulement des images de pierre et de bois, et rit bien fort de ce que, attribuant aux dieux la forme humaine, on les dressait là en bois et en pierre.




  • Lucain, La Guerre civile, III, 399-452, trad. A. Bourgery, 1926, Paris, Les Belles Lettres.

Une eau abondante tombe des noires fontaines; les mornes statues de dieux sont sans art et se dressent, informes, sur des troncs coupés. La moisissure même et la pâleur qui apparaît sur les arbres pourris frappent de stupeur; ce que l'on craint ainsi, ce ne sont pas les divinités dont une tradition sacrée a vulgarisé les traits; tant ajoute aux terreurs de ne pas connaître les dieux qu'on doit redouter!




  • Maxime de Tyr, Dissertation, VIII, 8, trad. Edm. Cougny, 1986, Paris, Errance.

Les Celtes rendent un culte à Zeus, mais l'image de Zeus, chez les Celtes, est un grand chêne.




  • Valerius Flaccus, Argonautiques, VI, trad. JJA Caussin de Perceval, 1835, Paris, Panckoucke.

Plus loin, sous la conduite de Phalcès, les Coralli, couverts d'airain, portent pour enseignes de roues, des hérissons dont le dos est orné de pointes de fer, et de petites colonnes tronquées, vrais simulacres de Jupiter.




  • Pline, Histoire Naturelle, XXXIV, 45, trad. H. Le Bonnier, 1953, Paris, Les Belles Lettres.

Mais les dimensions les plus colossales des statues de ce genre ont été surpassées de nos jours par le Mercure de Zenodoros, exécuté pour la cité gauloise des Arvernes : il coûta dix ans de travail et quarante millions de sesterces.




  • Lucien de Samosate, Discours, Hercule, 1-7, trad.: C.-J. Guyonvarc'h, Magie, Médecine et Divination chez les Celtes, 1997, Paris, Payot.

Dans leur langue nationale les Celtes appellent Hercule Ogmios et le représentent sous une forme singulière. C'est un vieillard très avancé, dont le devant de la tête est chauve; les cheveux qui lui restent sont tout à fait blancs: la peau est rugueuse, brûlée jusqu'à être tannée comme celle des vieux marins, on pourrait le prendre pour un Charon ou Japhet des demeures souterraines du Tartare, pour tout enfin plutôt qu'Hercule. Mais tel qu'il est, il a l'aspect d'Hercule: il porte suspendue la peau de lion et il tient dans sa main droite la massue; le carquois est fixé à ses épaules, la main gauche présente un arc tendu: ce sont tous les détails d'Hercule. Je croyais que c'était par haine des dieux helléniques qu'on avait pensé à un pareil outrage aux formes du dieu, qu'on voulait se venger, par la représentation figurée, de son invasion dans ce pays et de ses rapines, alors qu'en quête des troupeaux de Geryon, il visitait en vainqueur la plupart des pays occidentaux. Et je n'ai cependant pas révélé ce qu'il y a de plus étrange dans cette représentation: cet Hercule vieillard attire un grand nombre d'hommes attachés par les oreilles et ayant pour liens des chaînettes d'or et d'ambre qui ressemblent à de très beaux colliers.

En dépit de leurs faibles liens, ils n'essaient pas de fuir, bien que cela leur soit facile; loin de résister, de se raidir et de se renverser en arrière, ils suivent tous, gais et contents, leur conducteur, le couvrant de louanges, cherchant tous à l'atteindre et, en voulant le devancer, desserrent la corde comme s'ils étaient étonnés de se voir délivrés. Ce qui me parut le plus singulier, je vais vous le dire immédiatement. Le peintre, qui ne savait où placer le début des chaînes - car la main droite tient déjà la massue et la gauche l'arc, a perforé le bout de la langue et la fait attirer les hommes qui suivent; le dieu se retourne vers eux en souriant.
À cette vue je restai longtemps debout, regardant étonné, embarrassé et irrité. Un Gaulois qui se tenait près de moi et n'était pas ignorant de notre littérature, comme c'était visible à la justesse des termes grecs dont il usait, très versé, je pense, dans les sciences nationales, me dit: " Je vais vous donner le mot de l'énigme, car je vois que cette figure vous jette dans un grand trouble. Nous autres, Celtes, nous représentons l'éloquence, non comme vous, Hellènes, par Hermès! mais par Hercule car Hercule est beaucoup plus fort. Si on lui a donné l'apparence d'un vieillard, n'en soyez pas surpris car seule l'éloquence arrive dans sa vieillesse à maturité, si toute fois les poètes disent vrai:

" L'esprit des jeunes gens est flottant mais la vieillesse s'exprime plus sagement que la jeunesse. "

"C'est pour cela que le miel coule de la bouche de Nestor et que les orateurs troyens font entendre une voix fleurie de lis car il y a des fleurs du nom de lis si j'ai bonne mémoire."

" Ne vous étonnez pas de voir l'éloquence représentée sous forme humaine par un Hercule âgé, conduire de sa langue les hommes enchaînés par les oreilles; ce n'est pas pour insulter le dieu qu'elle est percée. Je me rappelle d'ailleurs que j'ai appris chez vous certains iambes comiques: " Les bavards ont tous le bout de la langue percé. "

" Enfin, c'est par son éloquence achevée, pensons-nous, qu'Hercule a accompli tous ses exploits et par la persuasion qu'il est venu à bout de tous les obstacles. Les discours sont pour lui des traits acérés qui portent droit au but et blessent les âmes: vous-mêmes dites que les paroles sont ailées. "

C'est là tout ce que dit le Celte.




  • Concile de Tours II, canon 22, trad. Jean Gaudemet et Brigitte Basdevant, in Les canons des conciles mérovingiens (VIe-VIIe siècles), 1989, Paris, Cerf.

Maudit l'homme qui fabrique une idole sculptée et fondue, abomination pour le Seigneur, travail des mains de l'artisan et qu'il met en un lieu caché ; et tout le peuple répondra : Amen.

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