Caldinius - Anthroponyme relevé sur cinq inscriptions provenant de la province de Germanie inférieure. On retrouve dans ce nom la racine *caldi- / caldo- identifiée par X. Delamarre (2019), qu'il propose éventuellement de rapprocher de *calli(o)-, qui signifie "sabot". La variante masculine Caldinius est également attestée.
Dans la province de Germanie inférieure
Chez les Agrippinenses (Ubiens)
Sur un autel richement orné provenant de Bonn (Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne), apparaît une première personne de ce nom. Quintus Caldinius Certus y est mentionné pour avoir dédié ce monument aux Matrones Aufaniae (AE 1930, 21).
Bonn (AE 1930, 21) MATRONIS AVFANIABVS Q(VINTVS) CALDINIVS CERTVS L(IBENS) M(ERITO)
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"Aux Matrones Aufaniae, Quintus Caldinius Certus, de bon gré, comme il se doit."
À Cologne (Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne), c'est aux Matrones Aumenahenae que le dénommé Caius Caldinius Cassius a dédié au autel, sur l'ordre de ces dernières (CIL 13, 8215).
Cologne (CIL 13, 8215) MATRONI[S] AVMENAHEN[IS] C(AIVS) CALDINIVS CASSIVS EX IMP(ERIO) IPSARVM
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"Aux Matrones Aumenahenae, Caius Caldinius Cassius, sur ordre de celles-ci."
Une autre attestation de ce nom provient d'un autel de Derichsweiler (Düren, Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne). Ce monument fut, en effet, offert aux Matrones Turstuahenae par le dénommé Caius Caldinius Avvaco, pour le salut de ses enfants (AE 1955, 37).
Derichsweiler (Düren) (AE 1955, 37) [MA]TRONIS [TV]RSTVAHENI(S) C(AIVS) CALDINIVS AVVACO [P]RO LIBERIS SVIS L(IBENS) M(ERITO)
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"Aux Matrones Turstuahenae, Caius Caldinius Avvaco, pour ses enfants, de bon gré, comme il se doit."
Un autel dédié aux Vocallineihae et provenant de Pesch (Korschenbroich, Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne), c'est un dénommé Sextus Caldinius Gemellus qui est mentionné. L'érection de l'autel fut de son fait, en réponse à l'ordre intimé par la divinité (CIL 13, 12022 ; ER-03-10, 145).
Pesch (Korschenbroich) (CIL 13, 12022 ; ER-03-10, 145) VOCALLINEIHIS SEXT(VS) CALDINIVS GEMELLVS EX IMPERIO
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"Aux Vocallinehae. Sextus Caldinius Gemellus, sur l'ordre (des divinités)."
À Weyer (Rhénanie-Palatinat, Allemagne), a été découverte une inscription votive fournissant une dernière attestation de ce nom. En effet, un Lucius Caldinius Firminus est mentionné pour avoir fait poser un autel votif à destination des Matrones Vacallinehae (Biller, 2010, p.233).
Weyer (Biller, 2010, p.233) MATRONIS VACALLINEHIS LVC(IVS) CALDINIVS FIRMINVS L(IBENS) M(ERITO)
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"Aux Matrones Vacallinehae. Lucius Caldinius Firminus, de bon gré, comme il se doit."
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