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D - Les sciences celtiques (2/2)
Travail du verre et de la terre
Verrerie gallo-romaine
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Le verre est composé de trois éléments
: la silice que l'on trouve dans le sable, la chaux qui sert de stabilisant
et enfin la soude (ou la potasse) qui permet d'abaisser la température
de fusion de la silice. La fusion s'effectue généralement
dans des fours successifs. Par défaut, la couleur du verre est
bleu-vert, mais en ajoutant certains oxydes, les Celtes arrivent à
varier les teintes.
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Le verre est tout d'abord utilisé sous forme de pâte
que l'on manie principalement pour faire des perles et des bracelets. Cependant,
au Ier siècle avant JC apparait la technique du soufflage du verre. Cette
dernière, qui vient de la côte syro-palestinienne, n'est véritablement
implantée qu'àprès la romanisation, et atteind progressivement
toute la Gaule. De nombreux ateliers, souvent spécialisés, sont
alors créés mais le verre n'est plus typiquement celtique, il
est désormais gallo-romain. Nous ne nous attarderons pas sur celui-ci
tellement le domaine est vaste. Toutefois, voici tout de même le principe
du soufflage de verre : dans un creuset, on élève la température
à 800° C environ. L'artisan utilise ensuite un long tube creux, la
"canne à souffler", et le plonge dans le creuset pour recueillir
à son extrémité une boule de verre en fusion. Par l'autre
extrémité, il souffle et peut alors tremper cette boule dans un
moule de manière à lui donner une première forme. Par la
suite, il utilise des pinces qui lui permettent d'affiner cette forme jusqu'à
obtenir ce qu'il désire. Enfin, il introduit les différentes pièces
dans les fours. A noter que la technique du soufflage restera inchangée
jusqu'au XVIIIe siècle.
Epingle
à tête
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Les Celtes passent pour d'excellents artisans émailleurs.
Néanmoins, les premières utilisations ne datent que du début
du IVe siècle avant JC : il s'agit exclusivement d'une pâte
de verre rouge, colorée à l'aide de cristaux d'oxyde cuivreux. Les morceaux
de verres sont souvent transformés sous forme de pastilles imitant les
cabochons de corail et fixées sur l'objet par des rivets. Toutefois
apparaissent dès lors les premières tentatives d'incrustation
de cette sorte d'émail dans des cavités ménagées
à cet effet sur l'objet. Cela consiste en fait à creuser une cavité
et à la remplir de poudre. C'est le début de la technique dite
du champlevé qui atteindra son apogée dans les îles
britanniques au Ier siècle. Plus tard, d'autres couleurs seront
utilisées, notamment grâce à l'ambre et l'ivoire.
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- Les poteries, les sigillées et les amphores.
Vase à décor peint
Assiette en céramique
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Les vases, les pots d'usage courant ainsi que les assiettes
sont fabriqués par la famille à la maison, mais les poteries
les plus délicates sortent d'ateliers plus réputés.
Signalons au passage l'atelier de Lezoux en Auvergne (63), sans doute
un des plus grands ateliers de poteries d'Europe. La céramique
produite est très fine. Les décorations y sont nombreuses
: la terre est alors directement décorée par de petit motifs
creusés à l'aide d'outils comme des poinçons. Par
séchage dans un four, les formes seront définitement figées.
On peut aussi peindre les contours extérieurs. L'utilisation du
tour est connue.
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Vase à décor peint
Fabrication d'un vase
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A partir de la fin du Ier siècle, après la romanisation,
d'autres ateliers sont créés. Ils sont situés près
de gisements d'argile, de points d'eau et de forêts, le bois servant à
alimenter les fours. C'est alors la fabrication en série de céramique
grossière utilisée pour faire des poteries d'usage courant. Les
productions restent locales. En parallèle se développent des ateliers
beaucoup plus spécialisés dans la production de céramique
de luxe, en particulier de la sigillée. La production est ininterrompue,
les fours immenses. Les produits sortant de ces ateliers ne sont plus destinés
à une vente locale, mais à une exportation parfois lointaine facilitée
par les grandes voies de communication sur lesquelles sont situés les
ateliers. La céramique, très apprécié de tout le
monde (Romains et Celtes-Romanisés) est d'une belle couleur rouge, recouverte
d'une fine pellicule lustrée et souvent décorée à
l'aide de poinçons avant la cuisson. Les décors sont variés
: personnages, animaux, végétaux, scènes de vie courante
etc.
Atelier de fabrication
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Durant les deux premiers siècles de notre ère,
c'est aussi la période de la production d'amphores, qui servent
au transport de vin, d'huile et de sauces de poisson. Elles peuvent contenir
30 à 35 litres de liquide. Les amphores ne proviennent pas seulement
d'ateliers romains, il existe aussi de nombreux ateliers (33) en Gaule-romaine
pouvant produire une dizaine de formes différentes. Généralement,
ces ateliers font aussi de la céramique et de la sigillée.
Leur utilisation est peu pratique, et les amphores restent fragiles. C'est
pourquoi on les entoure généralement d'osier de manière
à les protéger.
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- Les figurines en terre cuite
On ne trouve ce genre d'objet qu'après la romanisation.
Par conséquent, les objets ne sont plus typiquement celtiques. Les statuettes
sont généralement fabriquées en série dans des ateliers.
Elles réprésentent souvent des déesses telles Vénus
et la déesse-mère. Les autres divinités telles Epona et
Minerse existent mais sont plus rares. Les figurines peuvent servir d'éléments
de décoration (animaux, fruits, bustes d'enfants...) mais aussi de petits
jouets (gladiateurs, soldats à cheval...).
Nous avons vu lors de la présentation de la contruction
des bâtiments que les Celtes utilisent le chaume pour faire leur toit.
Mais après la romanisation, ils adoptent la technique des Romains et
construisent des villas. Ainsi, ils utilisent des tuiles pour couvrir leur toit.
Celles-ci sont fabriquées dans de petits ateliers disséminés
un peu partout en Gaule et dont l'aire de diffusion reste locale. Parfois, les
artisans s'occupant de la production de ces tuiles peuvent aussi fabriquer des
briques. Le domaine ici aussi est vaste et n'est plus strictement celtique,
nous ne nous y attarderons pas.
Travail du textile
Tonte des moutons et des chèvres
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La laine est sans doute la fibre la plus commune. Les moutons
(ou chèvres) sont tondus avec des ciseaux que l'on appelle "forces".
La laine est ensuite lavée et peignée. Puis elle est cardée,
de manière à ordonner les fibres pour en faire des mèches
destinées à être enroulées sur la quenouille.
Le lin est aussi cultivé, et sert à faire des toiles. Le
chanvre est beaucoup moins utilisé que la laine et le lin, mais
on l'utilise tout de même pour les cordes et les cordages.
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- Le filage et et le tissage
Filage
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Le filage consiste à étirer et à tordre
la touffe disposée sur la quenouille de manière à
obtenir un fil que l'on enroule autour du fuseau alourdi d'un poids de
pierre ou d'argile. Le fil peut être aminci par les doigts (et parfois
même les dents) de la fileuse. Le tissage
s'effectue sur un métier vertical dont les fils, fixés à
la partie supérieure, sont pendus vers le bas toujours par un poids
de pierre ou de terre cuite.
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Tissage
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- Le finissage des étoffes : foulon, cardeur
et teinturier
Foulage
Teinturier au travail
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La première phase du finissage est le foulage, qui
doit donner au drap de laine souplesse, moelleux et résistance
tout en dégraissant et débarrassant des tâches restantes.
Pendant plusieurs heures, on foule le drap dans une cuve remplie d'argile
et d'urine. L'ammoniac de ce dernier liquide permet de resserrer la trame
des étoffes. Cette opération, obligatoire, réduit
souvent d'un tiers la taille des pièces de tissus. Ensuite, on
rince et on sèche les étoffes. C'est alors le cardage :
on carde la laine à l'aide d'une brosse (souvent une planche avec
des clous) de manière à démeler les poils à
la surface du drap. Une fois ces derniers redressés, un tondeur
peut égaliser la surface à l'aide d'une force, et ainsi
obtenir un vêtement de qualité. Il reste maintenant à
donner de la couleur à l'étoffe. Le teinturier s'en charge,
s'il bien sûr il ne l'a pas déjà fait juste après
le filage en teintant les fils. Les étoffes sont souvent très
colorées !
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- Ultime étape : le tailleur
A l'aide de ciseaux en forme de petites forces, il coupe le
drap et confectionne les vêtements. Il utilise pour maintenir ce dernier
de petites aiguilles en os ou en bronze ainsi que quelques dès à
coudre. Les vêtements sont ensuite prêts, il ne reste qu'à
les enfiler. L'habillement des hommes, des femmes et des enfants a déjà
été abordé dans la rubrique "A-Organisation de la
société"
Travail du cuir
On connait mal cette étape qui consiste à préparer
les peaux pour pouvoir ensuite les travailler. On suppose que les Celtes les
empile dans des fosses avec du tanin (poudre d'écorce de chêne)
et les y laissent durant plusieurs mois. Ensuite, ils les ressortent et peuvent
les travailler.
- Quelques métiers : sellier, cordonnier...
Les Celtes utilisent beaucoup le cuir dans les objets domestiques,
mais aussi surtout pour confectionner les selles des chevaux, le harnachement
des animaux de trait et les poignées des différentes armes (épées,
boucliers...). Même si les Celtes portent des sabots, il leur arrive d'utiliser
la sandale. Le plus souvent, c'est une simple semelle avec des lanières
dont l'une passe entre le gros et le second orteil. La gallica, chaussure
gauloise, peut avoir une semelle de bois. Les chaussures ont parfois une partie
supérieure attachée par des clous à tête ronde sur
la semelle et maintenue par un lacet. Les principaux outils du cordonniers sont
les tranchets en forme de croissant, les alènes et les poincons, les
couteaux, les râpes, les aiguilles (en bronze ou en fer) utilisées
pour coudre les cuirs à l'aide de tendons d'animaux.
Travail de la pierre
Avant la romanisation, les Celtes travaillent peu la pierre.
En effet, leurs bâtiments sont surtout constitués de matières
végétales (bois, chaume...) et d'argile. Les pierres servent parfois
à combler l'intérieur de mur, mais elles ne sont pas spécialement
taillées. De même au niveau de la création artistique, le
support utilisé est surtout le métal. Après la romanisation,
les Celtes-romanisés adoptent l'architecture de pierre et le mortier
se généralise. Voyons quelques uns des métiers liés
à cette matière, sans trop nous y attarder tout de même
car ici aussi, le sujet n'est plus strictement celtique.
Extraction d'un bloc brut
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La première étape que réalise le tailleur
de pierre est l'extraction d'un bloc brut d'une carrière. Par la
suite, il l'équarri et ébauche ses parements. Il utilise
pour cela un pic à deux pointes, la "smille". Si le bloc
est gros, il peut utiliser un marteau à deux taillants ou à
deux pointes. Pour la roche tendre, il utilise la "polka" dont
un des tranchant est dans l'axe du manche et dont l'autre est perpendiculaire
à cet axe. Si au contraire la roche est dure, le tailleur de pierre
utilise le "grain d'orge" dont les dentelures résistent
mieux aux violents chocs successifs.
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Pour la finission, l'artisan possède d'autres outils
plus fins : il pose alors la partie active de ceux-ci sur la pierre et frappe
à leur extrémité avec un petit maillet de bois (ou une
massette métallique). Pour le dégrossissage, qui permet de donner
au bloc la forme et les angles désirés, il utilise une aiguille
(la broche ou le poinçon). Ensuite, pour affiner son ouvrage, le tailleur
utilise de nombreux ciseaux parmis lesquels on touve la gradine avec un taillant
dentelé et le ciseau droit avec un tranchant rectiligne. Enfin, pour
polir, il utilise une pierre dure à grain fin.
Le maçon gallo-romain est aussi très renommé,
notamment pour son mortier composé de chaux, de sable et parfois des
toileaux cassés ou pilés (qui fournissent leur coloration rose
à certains mortiers). La chaux vive est obtenue par la cuisson de pierres
calcaires dans un four. Puis l'on ajoute de l'eau progressivement pour obtenir
de la chaux éteinte. Les fondations des batîments sont profondes,
de 50 à 70 cm de manière à les protéger du gel et
du dégel. Pour que ces fondations soient stables, le maçon met
à la base des pierres plates, qui permettent aussi un meilleur écoulement
des eaux. Le mur repose sur des pieux enfoncés profondément dans
les fondations. Ces pieux sont entourés d'argile de manière à
conserver une certaine humidité, ce qui évite le pourrissement
du bois. Au niveau de l'intérieur du mur en lui-même, le maçon
gallo-romain reprend une technique déjà utilisée lors de
la construction des murs gaulois sur les oppida. En effet, il soigne les murs
extérieurs mais rempli l'intérieur de pierres, de poteries cassées,
de tuiles et mélange le tout à du mortier (autrefois du torchis).
Extraction du sel
Une source naturelement salée
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Dès l'âge du bronze, les Celtes savent recueillir
et utiliser le sel. Celui-ci est utilisé comme condiment, mais
est surtout employé pour la conservation des aliments, notamment
la viande de porc.Deux techniques existent pour récuperer le sel.
La première consiste à l'exploitation du sel marin par évaporation
de l'eau de mer dans des bassins peu profonds. C'est ce qui se fait le
plus fréquemment dans les régions côtières
de l'Atlantique. Une technique assez similaire, mais moins utilisée,
consiste à récuperer le sel de sources naturellement salées.
Les Celtes développent alors autour de cette source des installations
d'épuration et de concentration, soit par évaporation solaire
comme sur les côtes, soit en chauffant l'eau dans des fours.
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Pour les populations à l'intérieur des terres,
le sel est exploité comme un minerai : c'est le sel gemme que l'on
retrouve cristallisé dans la terre. On le trouve souvent dans des
les régions montagneuses. Les Celtes creusent alors des puits et
des galeries. Certaines de ces galleries s'enfoncent de plus de 90 mètres
dans la montagne et leur angle d'inclinaison peut atteindre 45°. Pour
ne pas que les galleries s'effrondrent, ils les boises de rondins. Une
fois la couche de calcaire percée, les Celtes creuses des tunnels
horizontaux. C'est dans ces tunnels qu'ils extraient le sel, en suivant
les différents filons.
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Des galeries
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Extraction du sel
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Pour détacher les blocs de pierre contenant le
sel, un mineur plante son herminette dans une fissure afin de l'élargir.
Puis un second frappe à l'aide d'une massue de manière à
détacher le bloc de sel gemme. Les galeries sont humides et l'eau
ruissèle. Par conséquent, le mineur porte un manteau et
un bonnet de cuir, qui servent à amortir les chocs fréquents
mais aussi à se protéger de cette eau qui suinte de la voûte.
Pour leur transport vers la sortie de la mine, les blocs sont acheminés
à dos d'homme dans des paniers d'osier, de bois et de lanière
de cuir. Le mineur s'éclaire à l'aide d'une torche, généralement
en bois de pin. Par la suite, les blocs sont acheminés par chariots
à deux roues jusqu'à l'atelier situé au pied de la
montagne, près d'un cour d'eau.
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Un mineur
Transport des blocs par chariots
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Atelier de nettoyage du sel
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Les blocs de sel gemme arrachés à la montagne
ressemblent à de vulgaires pierres brillant de l'éclat des
cristaux de sel. Pour les commercialiser, les Celtes les débarassent
de leurs impuretés de manière à concentrer le sel
et à en faire des "pains". Pour se faire, dans les ateliers,
les blocs sont dissouts pour obtenir de l'eau salée qui est ensuite
tamisée puis versée dans des vasques peu profonde. Ainsi,
l'eau sévapore et que on peut récupèrer le sel pour
l'utiliser ou le commercialiser.
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Vie domestique
Instruments de toilette
Gourde en bronze
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En Gaule, on invente le savon, ignoré des Romains
mais aussi la braie, l'ancêtre du pantalon à la différence
qu'il est serré au niveau des chevilles. Les Celtes inventent aussi
le tonneau, qui permet de conserver les boissons (hydromel, bières,
vin...). Ce tonneau est, nous l'avons vu, en bois cerclé de fer.
A partir de la résine, les Celtes fabriquent la poix qui le rend
étanches. Pour boire, ils utilisent de nombreuses cruches, de grandes
chopes, des gourdes et des cornes à boire. Ces dernières
sont attestées dans les sépultures dites "princières"
depuis le VIe siècle avant JC, et sont généralement
fabriquées à partir d'une corne de bovidé réhaussée
de garnitures métalliques, mains certains exemplaires sont entièrement
métalliques.
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Manche de rasoir
Peigne
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Pour se raser, les hommes utilisent de beaux rasoirs souvent
très bien décorés. Pour se préparer, les femmes
ont de véritables "trousses de toilettes" avec palettes
à fard, miroirs, pinces à épiler, broyeurs, flacons,
peignes etc. On raconte qu'ils seraient aussi les inventeurs du matelas
et du tamis à crins.
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Manche de rasoir
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Cruche à vin
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Cruche en bronze
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Cornes à boire
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Commerce
Principaux axes commerciaux
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Les différentes exploitations de minerai donnent
lieu à un commerce prospère. Les guerriers à cheval,
en même temps qu'ils explorent les différentes contrées,
s'occupent du commerce. Le cuivre, le fer et l'étain de Grande
Bretagne sont exportés partout en Europe. Le sable, le sel, l'or
et parfois même des esclaves (!) sont également échangés
contre des poteries attiques et des vases en bronze.
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Transport des marchandises par chars
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Vers le début du VIème
siècle avant JC, la principale marchandise reste le vin. Les
commerçants massaliotes (Massalia : Marseille) reçoivent
de Grêce les produits de luxe (vin, huile, ceramique) et les acheminent
à l'intérieur des terres. Ils achètent aussi des
coupes pour boire ce vin et de nombreux flacons en bronze. En échange,
les Gaulois procurent aux Grecs du sel (énormement utilisé
pour la conservation des aliments), des prisonniers de guerre réduits
à l'esclavage, des métaux, des chiens, des salaisons et
des vêtements. Des tissus brodés de soie laissent supposer
une possible relation avec la Chine...
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Transport des marchandises par bateaux
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Bas-relief représentant une scène de halage
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Leurs techniques de transports sont
très au point, tant au niveau maritime (bâteaux à
voiles de peaux) qu'au niveau terrestre. Les voies desservent tout le
territoire : un convoi d'étain parti de Boulogne arrive en 30
jours seulement à Marseille. On voit donc ici que ces voies sont
d'une très haute qualité. La meilleure preuve en est que
César a abondemment utilisé les anciennes voies celtes
pour construire ses voies romaines. On comprend maintenant l'origine
de son avancée rapide.
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Dessin d'une scène de halage
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