La capitulation des Sotiates
Les Sotiates assiégés dans leur capitale (Sos-en-Albret), après une farouche résistance, envoient des députés à Crassus pour négocier une reddition. Crassus accepte leur soumission, sous réserve qu'ils livrent leurs armes. Les armes livrées, les Romains se préparent à investir l'oppidum. Mais, Adiatuanos à la tête de six-cent soldures, tente une sortie contre les Romains. Peine perdue, il est repoussé dans la ville, et doit se soumettre à son tour.
Jules César, La guerre des gaules, III, 21 : "[...] mais voyant tous leurs efforts échouer devant l'activité de nos soldats, ils députèrent à Crassus, pour lui demander de recevoir leur capitulation. Crassus y consentit, à la condition qu'ils livreraient leurs armes, ce qu'ils firent."
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Jules César, La guerre des gaules, III, 22 : "Tandis que tous les nôtres s'occupaient de l'exécution de ce traité, d'un autre côté de la ville se présenta le général en chef Adiatuanos, avec six cents hommes dévoués, de ceux que ces peuples appellent soldures. Telle est la condition de ces hommes, qu'ils jouissent de tous les biens de la vie avec ceux auxquels ils se sont consacrés par un pacte d'amitié ; si leur chef périt de mort violente, ils partagent son sort et se tuent de leur propre main ; et il n'est pas encore arrivé, de mémoire d'homme, qu'un de ceux qui s'étaient dévoués à un chef par un pacte semblable, ait refusé, celui-ci mort, de mourir aussitôt. C'est avec cette escorte qu'Adiatuanos tenta une sortie : les cris qui s'élevèrent sur cette partie du rempart firent courir aux armes ; et à la suite d'un combat sanglant, Adiatuanos, repoussé dans la ville, obtint cependant de Crassus d'être compris dans la capitulation générale."
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