Palantia - Toponyme donné sous la forme Παλλαντία (Palantia) ; par Ptolémée (L'Hispanie tarraconnaise par Ptolémée qui l'attribue aux Vaccéens, et par Strabon (La côte méditerranéenne de l'Hispanie et la Celtibèrie par Strabon), qu'il attribue à tort aux Arévaques). Il s'agit de l'actuelle ville de Palencia, dans la province du même nom en Espagne. La ville est traversée par la rivière Carrión. X. Delamarre (2012) suppose que la ville a hérité du nom antique du cours d'eau. A cela deux raisons : La racine *pal-/pall-, d'un i.-e. *kwlno, indique le "mouvement" (plus concevable pour un hydronyme, qu'un toponyme). Et Ptolémée, cite un fleuve du même nom chez les Edétans (sur la côte est de l'Espagne).
Pomponius Mela, Description de la Terre, II, 79 : "Elle se divise en trois parties : l'une appelée Tarraconaise, l'autre Bétique, et la troisième Lusitanie. La Tarraconaise, qui d'un bout touche aux Gaules, et de l'autre à la Bétique et à la Lusitanie, présente son côté méridional à notre mer, et son côté septentrional à l'Océan. La Bétique et la Lusitanie sont séparées par le fleuve Anas ; ce qui fait que la Bétique regarde les deux mers : à l'occident, l'Atlantique ; au midi, la nôtre. La Lusitanie ne s'étend que sur l'Océan, qui en baigne le côté au nord, et le front au couchant. Parmi les villes intérieures de l'Hispanie, les plus florissantes, dans la Tarraconaise, sont Caesar-Augusta (autrefois Palantia et Numance) ; dans la Lusitanie, Emerita ; dans la Bétique, Astigi, Hispal, Corduba." |
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