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A - Organisation de la société celtique
La hierarchie : différentes classes sociales
Les Celtes sont divisés en trois classes :
Un druide au Ie siècle av JC
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Le druide et le roi dirigent ensemble.
Ils sont solidaires, complémentaires et opposés. Le druide
devient prêtre au terme d'une longue initiation, durant parfois
plus de 20 ans. Il sert d'intermédiaire entre les dieux et les
hommes (guerriers et artisans) représentés par le roi. Il
possède l'autorité spirituelle et administre donc le sacré.
C'est le seul à être détenteur du savoir, de la connaissance
et de toutes autres activités intellectuelles et religieuses (sacrifices,
magie, médecine, droit, prédiction, divination, généalogie...).
Il oriente et donne ses conseils et peut parfois prononcer une injonction
ou un interdit. En conséquence, il a le droit de parole avant le
roi et n'est soumis à aucune interdiction ni obligation. Il ne
doit posséder aucun défaut, ni physique, ni intellectuel.
(Pour plus de renseignements sur le druide, consulter
la page B - spiritualité et mythologie ainsi que la rubrique annexe
sur le druidisme)
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Le roi est élu par ses pairs
guerriers (amis ou ennemis) sous le contrôle des druides. Il est
l'intermédiaire entre les druides et le reste de la sociéte.
Au niveau hiérarchique, il est au même rang que le druide
sauf au niveau spirituel en lequel il lui est inférieur. Il faut
savoir que le roi ne fait pas partie de la classe sacerdotale. En conséquence,
il n'est pas prêtre. Son rôle est d'exercer le pouvoir temporel.
Ainsi, il administre la société. Dans le domaine de la justice,
c'est lui qui annonce les sentences que le druide a choisies. Il doit
maintenir l'équilibre et la cohérence sociale tout en garantissant
la prospérité et l'intégrité territoriale
du royaume. Il ne peut agir qu'après avoir consulté le druide.
Il rend donc effectives les intentions de ce dernier. Le roi est soumis
à certaines interdictions, la principale étant de ne pas
quitter le territoire. Enfin, comme le druide, il doit être exempt
de toute tare physique et intellectuelle.
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La hiérarchie dans le peuple
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La vie au quotidien
Un homme
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D'une manière générale,
les Gaulois semblent être plutôt grands et souvent blonds.
Pour rendre leurs cheveux plus clairs et plus épais, les guerriers
les trempent dans une sorte de pâte faite d'un mélange de
poudre de craie et d'eau, ce qui terrifie les Romains qui les combattent
! Ils tirent ensuite leur coiffure vers la nuque, et les cheveux se raidissent
et prennent la forme d'une crinière de cheval en séchant.
Cependant, tous les Gaulois ne sont pas naturellement blonds ! Alors les
bruns peuvent se décolorer les cheveux pour les éclaircir.
De temps en temps, ils portent la barbe, mais il semble qu'en réalité,
une longue moustache bien fournie soit plus fréquente. Les hommes
portent des pantalons serrés aux chevilles appelés "braies"
et dont les Gaulois sont les inventeurs.
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Les femmes sont assez grandes et portent
généralement de long cheveux, libres ou noués en
tresses. Elles aiment porter des bijoux d'or et de bronze, se maquillent
en se teignant les sourcils en noir et en rehaussant la couleur de leurs
joues et de leurs lèvres. Elles s'habillent d'une longue tunique,
qu'elles recouvrent d'un manteau, le tout étant tenu par une fibule
(voir la rubrique sur l'art) Elles ont les mêmes droits que les hommes,
sauf pour le sacerdoce qui reste masculin : elles ne peuvent donc pas
être druides mais peuvent avoir accès à la divination
et à la vision prophétique. Le sacrifice ne leur est jamais
accordé et elles n'écrivent pas. En revanche, l'enseignement
de la guerre est dévolu aux femmes. A la fin de l'Hallstatt et au début
de la Tène, la femme peut avoir un rôle important dans la
société. En l'absence du roi, elle dirige le royaume (comme Boadicée,
qui s'est battue contre les Romains). Certaines sont même princesses
(Vix). Leur rôle peut aussi être militaire, certaines ayant,
semble-t-il, dirigé des guerriers sur les champs de batailles.
Ainsi elles ont le même statut que les hommes : elles peuvent tester,
hériter, jouir de leurs biens, exercer une profession. En Irlande,
jusqu'au VIIe siècle, la femme propriétaire est astreinte
au service militaire.
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Une femme
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Le mariage forge des liens fondamentaux. Les gens ordinaires
se marient entre membres d'une même tribu tandis que les aristocrates
se marient avec des membres de tribus éloignées. Un mariage implique
généralement l'achat de femmes et l'échange d'une dot.
Un homme riche peut avoir plusieurs femmes, mais l'une d'elles est toujours
dominante. L'homme est le chef de famille mais la femme peut jouir d'un statut
important et posséder ses biens. Si un individu enfreind la loi, c'est
toute sa famille qui en porte la responsabilité. C'est un moyen efficace
pour maintenir la paix car chaque membre du groupe a intérêt à
veiller sur les autres.
Les Celtes, hommes et femmes, aiment les vêtements de
couleurs vives, souvent tissés avec de la laine. Ainsi, on trouve de
nombreux vêtements de laine serrés à la taille qui couvent
les épaules et des manteaux fixés avec des fibules. Ces manteaux
sont teints en violet, rouge cramoisi, vert et sont parfois multicolores. Les
chaussures, lorsque les Celtes en portent, sont en cuir. Les pantalons sont
très utilisés dans les régions froides ou par les personnes
qui montent à cheval.
Il semble quasi certain que les Celtes pratiquent le tatouage.
Certaines monnaies gauloises semblent le montrer. Quand on sait qu'Otzi (l'homme
des glaces, Alpes italiennes) avait des tatouages (au niveau des articulations),
il n'est pas abérrant de dire que les Celtes, bien plus tard, se tatouaient.
Le caractère religieux de l'art celtique apparaît de plus en plus. L'utilisation
de l'art dans les pratiques guerrières (corps) mais aussi dans la fabrication
de l'équipement (fourreaux d'épées) peut-être analysé comme une demande de protection
divine. Quant aux auteurs antiques, il est question des guerriers "peints" mais
cela peut désigner à la fois les peintures corporelles et les tatouages. La
guède aurait été utilisée par les Celtes comme notre mercurochrome, mais au
lieu de l'appliquer après, ils l'appliquaient avant (mieux vaut prévenir que
guérir...) ; elle permettrait une cicatrisation plus rapide des plaies : les
guerriers alliaient l'utile à l'agréable en somme !
Lorsqu'il atteint l'adolescence, le fils de famille noble recoit une arme.
Jusque-là, il est souvent élevé chez d'autres nobles et
ne retourne chez les siens quà la fin de son entraînement de guerrier.
Les filles quittent aussi fréquemment leur famille jusqu'à l'âge
de se marier.
Avant le Vème siècle avant JC, les Celtes vivent dans de petits
forts, d'un à trois hectares, situés sur des hauteurs de manière à surveiller
les environs. Ces forts, généralement placés sur les voies de commerce, sont
des étapes de marché. Le commerce y est abondant. Des nomades s'installent donc,
créant une nouvelle dynastie princière. Vers le Vème siècle avant JC, les richesses
se déplacent. De nombreux forts sont alors abandonnés. Le commerce permet à
chaque individu de s'enrichir un peu plus. Les riches se distinguaient autrefois
par les armes en fer. Désormais, avec l'essor du commerce, les métaux s'échangent
un peu partout. Cet enrichissement d'une grande partie de la population fait
perdre leur pouvoir aux grands nobles (princes et rois).
Ainsi, au IVème siècle avant JC, les riches sont ceux qui possèdent
une quantité de bétail supérieure à la moyenne, généralement obtenue par hérétage.
Ce sont aussi ceux pouvant s'assurer une garde par des guerriers mobiles lors
des voyages. Ils ont un ou plusieurs chars à quatre roues avec parfois une insigne
sur le devant ainsi que de nombreux meubles. En prévision de leur mort, ces
riches peuvent se faire élever des tumuli de terre et de pierres, s'assurant
un prestige certain au royaume des morts. L'inégalité dans les tombes apparaît
donc ; on enterre avec le défunt ses chars de guerre, ses armes et des objets
de prestige provenant généralement d'échanges avec la Méditerranée.
Reconstitution d'une hutte d'habitation et d'une boulangerie
- Autriche
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Contrairement aux habitants d'Italie et de Grèce, les
Celtes ne possèdent pas d'organisation politique supérieure à celle du
village. Les villages sont échelonnés tous les quatre ou cinq kilomètres,
ce qui traduit un grand dynamisme démographique. Les Celtes vivent le
plus souvent en famille dans des fermes du hameau. La maison a une forme
carrée et des poteaux en bois la soutiennent. Elle est construite avec
des matériaux facilement disponibles à proximité : du bois pour la carcasse
du bâtiment et pour la charpente du toit, du torchis (mélange humide de
terre, de sable, de paille) qui recouvre un clayonnage de branches de
noisetier tressées fixé sur les poteaux des murs et enfin de la paille
de seigle ou des roseaux pour couvrir le toit. Le toit est à forte pente
et descend très bas pour protéger les murs des intempéries.
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Technique de construction
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Une ferme à l'Hallstatt
Une ferme à la Tène
Vue d'ensemble d'un habitat celtique de la Tène finale
Devant d'une maison
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L'intérieur de la maison est très
sombre car il n'y a pas de fenêtres, mais les Celtes qui y vivent s'éclairent
et se chauffent avec un feu installé dans la pièce principale. Deux ouvertures,
à chaque extrémité du toit, permettent une certaine aération. Ces ouvertures
peuvent être bouchées en cas de grand froid avec des panneaux de paille
tressée. La maison semble être composée de deux pièces séparées par une
cloison : la plus petite située à l'entrée de la maison peut-être une
réserve à provisions ou un endroit où ranger outils et objets de la vie
quotidienne et la plus grande est certainement la pièce principale où
vit toute la famille. Au dessus d'une partie de cette pièce se trouve
peut-être un grenier avec un plancher où il fait plus chaud pour dormir,
malgré la fumée du feu qui s'échappe à travers la toiture. A cette époque,
les maisons n'ont pas de cheminée, mais la fumée, même si elle est désagréable
et pique les yeux, a son utilité. Elle dépose du noir de fumée et du goudron
sur la charpente et la couverture de chaume, les protègeant ainsi de certains
insectes qui peuvent les détruire. Les Gaulois ne se contentent pas de
manger et de dormir dans la maison. Les femmes y travaillent beaucoup
: elles filent, tissent, fabriquent les vêtements, font la cuisine
et élèvent les enfants.
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La pièce principale peut-être isolée du sol par un plancher
ou par une épaisse couche de paille. C'est ici qu'on fait la cuisine,
par mauvais temps, en faisant mijoter soupes, bouillies et ragoûts dans
un chaudron suspendu au-dessus du feu. On tisse la laine et le chanvre
pour faire des vêtements solides et chauds, on mange assis sur des bancs,
sur des coffres en bois où sont rangés les habits et les objets personnels
ou sur des litières installées contre les murs, rembourrées de paille
et couvertes de peaux et de couvertures de laine . Des planches fixées
en hauteur, le long des murs, servent d'étagères pour la vaisselle en
terre cuite ou en bois ou pour y ranger de la nourriture.
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Travail auprès du foyer dans la pièce principale
Intérieur
d'une habitation gauloise - Archéodrome de Beaune
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L'atelier
Le grenier
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La ferme comporte généralement un atelier
de poterie pouvant aussi servir de forge. De l'autre côté de la maison,
on peut trouver un petit bâtiment surélevé sur quelques poteaux : un grenier.
On y stocke des céréales et tous les produits récoltés dans les champs
ou dans la forêt et qui peuvent se conserver. S'il est ainsi construit
en hauteur, c'est pour éviter l'humidité qui ferait moisir les aliments
et pour les protéger des souris et des loirs qui auraient vite fait de
les dévorer. Enfin, une cour permet de circuler entre tous les bâtiments
de l'habitat.
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Reconstitution de huttes gauloises avec grenier - Archéodrome
de Beaune
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- Les oppida (villes fortifiées)
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Par la suite, la population augmente. Il en résulte une
aristocratie guerrière, qui livrera de nombreux combats lors des invasions
celtes. Ainsi, au IIème siècle av JC, c'est l'apparition des premières
villes, les oppida, reprenant le principe des forts utilisés dès le VI
siècle avant JC et qui sont généralement situés à
proximité de voies commerciales, de gisement de minerai, de sable
ou de sel. L'oppidum peut servir dans certain cas de capitale à
la "tribu", mais est surtout situé de telle manière
que l'on peut surveiller un territoire souvent délimité
par deux frontières naturelles (rivières, marécages...).
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La colline sur lequel se trouve l'oppidum est fortifiée,
ce qui représente énormement de travail. S'il y a des pierres
dans la région, on les achemine par chargements entiers jusqu'au
lieu de construction des remparts. Ces derniers peuvent parfois dépasser
les dix mètres d'épaisseurs, et il peut y avoir deux ou
trois remparts pour assurer la sécurité de l'oppidum. Souvent,
une charpente de pieux sert d'ossature à l'ensemble. De nombreux
arbres sont alors coupés et transportés au sommet de la
colline, puis les troncs sont fichés en terre dans de profonds
trous dont on voit encore aujourd'hui les traces. Entre les poteaux et
les poutres de traverses, les Gaulois entassent de la terre et de des
pierres. L'ensemble constitue une muraille très résistant
qui a reçu le nom de "mur gaulois". La porte d'entrée
est l'endroit le plus vulnérable, c'est pourquoi une garde y est
assurée continuellement. Les portiers disposent, en plus des armes
habituelles, de projectiles pouvant servir immédiatement.
L'oppidum est organisé en quartiers : à proximité de
la porte principale se trouve celui des artisans qui travaillent les métaux,
les peaux, le textile : ce sont eux qui, les premiers, utilisent la monnaie.
Un peu plus haut, on trouve le quartier des nobles. Enfin, plus loin encore,
à l'endroit le plus élevé est placé le sanctuaire, théâtre des cérémonies
religieuses.Certains vivent hors des murs, mais restent à proximité
de manière à pouvoir en cas de danger trouver refuge à
l'intérieur de l'enceinte. Les bâtiments sont parfois en
pierres, mais le plus souvent, ils sont construits de la même manière
que les habitations des fermes (voir ci-dessus). A noter que la maison
des chefs est plus spacieuse car les guerriers doivent pouvoir s'y réunir.
L'apparition des oppida marque un changement des rites
mortuaires : afin d'éviter les pillages systématiques des tombes, les
défunts sont maintenant incinérés plutôt qu'enterrés. Après l'invasion
romaine, le monde celtique se stabilise, la société se hiérarchise, donnant
le modèle gallo-romain. Les oppida deviennent alors plus grands : 110
hectares en moyenne mais pouvant atteindre 350 hectares (cf site de Manching,
Allemagne). Les rues se coupent à angles droits et sont bordées de cours
et de maisons rectangulaires d'une dizaine de mètres de longueur (excepté
en Grande Bretagne). La monnaie est maintenant utilisée massivement
Complément sur les oppida : Alésia
En 52 avant JC, Alésia est l'oppidum d'un petit
peuple gaulois (les Mandubiens, voisins des Eduens et des
Lingons). C'est ici qu'en cette même année de 52,
César assiège Vercingétorix et son armée.
Il repousse la tentative de l'armée de secours de la coalition
gauloise et reçoit alors la reddition du chef arverne. La localisation
de ce site a longtemps été controversée. Toutefois,
les fouilles récentes semblent confirmer l'hypothèse du
Mont-Auxois à Alise-Sainte-Reine.
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D'après les historiens grecs et romains, les Celtes,
en particulier les Gaulois sont querelleurs, vantards et bruyants. De nombreuses
découvertes dans les tombes (vaisselle, vases, cruches, coupes, cornes
à boire, chaudrons...) montrent que les Celtes aiment festoyer, raconter
des histoires et se vanter de leurs exploits. Ils ne manquent jamais de célébrer
dignement une victoire. Lors d'un festin, avant de découper la viande,
ils organisent de véritables concours de vantardise. Le plus vantard
recoit l'honneur de découper l'articulation du gigot et de s'en réserver
le meilleur morceau, celui du "champion". Parfois, les guerriers de
différentes tribus festoyent ensemble, ce qui occasionne parfois de petites
bagarres entre camps, notamment à cause de ces concours. Le symposion,
festin régulier, est strictement masculin. Cependant, quelques fois,
les femmes y sont autorisées pour "divertir" les hommes...
Au niveau de la nourriture, les Gaulois consomment beaucoup
de viandes, notamment du boeuf, de l'agneau, mais surtout du porc domestique.
Ils font cuire ces viandes en les embrochant et en les rôtissant, mais
peuvent aussi les faire bouillir dans des puits creusés à même
le sol. Ils remplissent alors ces puits d'eau, et y jettent des pierres brûlantes.
Grâce à cette technique, 450 litres d'eau peuvent être
portés à ébullition en une demi-heure ! Le mouton bouilli
est préparé à la maison, au-dessus du feu central, dans
des chaudrons de métal qui sont suspendus par des chaînes elles-même
accrochées aux poutres du toit .
La préparation du pain
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La pêche en rivière fournit des poissons.
Les tribus situées au bord de la mer ramassent des coquillages
et des algues qu'ils font bouillir dans du lait. Cette pratique existe
d'ailleurs encore en Irlande. Les femmes et les enfants cueillent des
aromates, des noix et des fruits sauvages. Les Gaulois sont de gros
consommateurs de pain. Chaque famille fabrique le sien à la maison
avec le blé fourni par les paysans. Une femme moud du blé
à l'aide d'un moulin à pierre, et on apporte de l'eau
qui est mélangée à la farine pour faire la pâte.
Cette dernière est ensuite séparée en miches que
l'on fait cuire dans un four d'argile en forme de dôme.
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Ils consomments aussi des bouillies de flocons d'avoine auxquelles
ils ajoutent du sel ou du miel. Le lait permet de faire des fromages. Ces
derniers s'égouttent dans des pots dont le fond est percé de
multiples petits trous. Le sel provient des mines creusées dans la
terre ou des marais salants au bord de la mer. Nous le reverrons plus tard,
le sel est une marchandise extrêmement précieuse car elle sert
à assaisonner les aliments mais surtout à les conserver. La
viande salée ou séchée peut ainsi être conservée
plus longtemps.
Au niveau de la boisson, les Celtes apprécient les
vins de Grèce et d'Italie, mais la plupart boivent de la bière
(la cervoise). Chaque famille brasse la sienne. La bière d'orge est
la plus fréquente, mais les Celtes peuvent aussi utiliser du froment,
du seigle et de l'avoine. L'hydromel, boisson fabriquée à partir
de miel d'abeilles sauvages, est aussi très appréciée.
Pendant les fêtes, des grandes chopes, généralement en
bois orné de bronze, sont utilisées pour faire circuler la boisson.
Elles peuvent parfois contenir jusqu'à 2 litres de liquide ! D'après
un écrivain romain, les Gaulois "se passent une coupe dont ils
ne boivent qu'une seule gorgée à tour de rôle, mais y
reviennent souvent".
Lors des fêtes, les Celtes organisent des jeux comme
les courses de chevaux et une première forme de hurling ou hockey.
Ils jouent aussi aux dés et à une forme d'échecs. Mais
le divertissement le plus populaire reste les histoires que l'on conte en
festoyant.
en construction
aristocratie (Irlande) =>trompette + couronne parfois ajustable
(on pouvait se la partager) + miroirs (souvent retrouvés dans les tombes
féminines à la fin de l'age de fer) + monnaies + motifs sur
les bijoux (possibilité de montrer un grade)Entre les poteaux et les
poutres de traverses, les Gaulois entassent de la terre et de des pierres.
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