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Vous êtes dans : Etude de la civilisation celtique antique > 2 - La société celtique / A - Organisation de la société celtique
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B - Spiritualité et mythologie
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A - Organisation de la société celtique

La hierarchie : différentes classes sociales

Les Celtes sont divisés en trois classes :

  • la classe sacerdotale : elle regroupe tous ceux qui communiquent avec les puissances divines ou surnaturelles (prêtres) mais aussi ceux qui régissent les rapports sociaux, donc les druides.
  • la classe guerrière : elle rassemble les guerriers (equites), mais aussi ce qui concerne la magie et la ruse.
  • la classe productrice : elle a pour devoir de fournir tout ce dont l'élite (ceux des deux premières classes) a besoin. On y trouve ainsi artisans, commerçants, agriculteurs et éleveurs autrement appelés plebs
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Un druide au Ie siècle av JC
 

Le druide et le roi dirigent ensemble. Ils sont solidaires, complémentaires et opposés. Le druide devient prêtre au terme d'une longue initiation, durant parfois plus de 20 ans. Il sert d'intermédiaire entre les dieux et les hommes (guerriers et artisans) représentés par le roi. Il possède l'autorité spirituelle et administre donc le sacré. C'est le seul à être détenteur du savoir, de la connaissance et de toutes autres activités intellectuelles et religieuses (sacrifices, magie, médecine, droit, prédiction, divination, généalogie...). Il oriente et donne ses conseils et peut parfois prononcer une injonction ou un interdit. En conséquence, il a le droit de parole avant le roi et n'est soumis à aucune interdiction ni obligation. Il ne doit posséder aucun défaut, ni physique, ni intellectuel. (Pour plus de renseignements sur le druide, consulter la page B - spiritualité et mythologie ainsi que la rubrique annexe sur le druidisme)

Le roi est élu par ses pairs guerriers (amis ou ennemis) sous le contrôle des druides. Il est l'intermédiaire entre les druides et le reste de la sociéte. Au niveau hiérarchique, il est au même rang que le druide sauf au niveau spirituel en lequel il lui est inférieur. Il faut savoir que le roi ne fait pas partie de la classe sacerdotale. En conséquence, il n'est pas prêtre. Son rôle est d'exercer le pouvoir temporel. Ainsi, il administre la société. Dans le domaine de la justice, c'est lui qui annonce les sentences que le druide a choisies. Il doit maintenir l'équilibre et la cohérence sociale tout en garantissant la prospérité et l'intégrité territoriale du royaume. Il ne peut agir qu'après avoir consulté le druide. Il rend donc effectives les intentions de ce dernier. Le roi est soumis à certaines interdictions, la principale étant de ne pas quitter le territoire. Enfin, comme le druide, il doit être exempt de toute tare physique et intellectuelle.

 
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La hiérarchie dans le peuple

La vie au quotidien

  • Les hommes et les femmes
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Un homme
 

D'une manière générale, les Gaulois semblent être plutôt grands et souvent blonds. Pour rendre leurs cheveux plus clairs et plus épais, les guerriers les trempent dans une sorte de pâte faite d'un mélange de poudre de craie et d'eau, ce qui terrifie les Romains qui les combattent ! Ils tirent ensuite leur coiffure vers la nuque, et les cheveux se raidissent et prennent la forme d'une crinière de cheval en séchant. Cependant, tous les Gaulois ne sont pas naturellement blonds ! Alors les bruns peuvent se décolorer les cheveux pour les éclaircir. De temps en temps, ils portent la barbe, mais il semble qu'en réalité, une longue moustache bien fournie soit plus fréquente. Les hommes portent des pantalons serrés aux chevilles appelés "braies" et dont les Gaulois sont les inventeurs.

Les femmes sont assez grandes et portent généralement de long cheveux, libres ou noués en tresses. Elles aiment porter des bijoux d'or et de bronze, se maquillent en se teignant les sourcils en noir et en rehaussant la couleur de leurs joues et de leurs lèvres. Elles s'habillent d'une longue tunique, qu'elles recouvrent d'un manteau, le tout étant tenu par une fibule (voir la rubrique sur l'art) Elles ont les mêmes droits que les hommes, sauf pour le sacerdoce qui reste masculin : elles ne peuvent donc pas être druides mais peuvent avoir accès à la divination et à la vision prophétique. Le sacrifice ne leur est jamais accordé et elles n'écrivent pas. En revanche, l'enseignement de la guerre est dévolu aux femmes. A la fin de l'Hallstatt et au début de la Tène, la femme peut avoir un rôle important dans la société. En l'absence du roi, elle dirige le royaume (comme Boadicée, qui s'est battue contre les Romains). Certaines sont même princesses (Vix). Leur rôle peut aussi être militaire, certaines ayant, semble-t-il, dirigé des guerriers sur les champs de batailles. Ainsi elles ont le même statut que les hommes : elles peuvent tester, hériter, jouir de leurs biens, exercer une profession. En Irlande, jusqu'au VIIe siècle, la femme propriétaire est astreinte au service militaire.

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Une femme

Le mariage forge des liens fondamentaux. Les gens ordinaires se marient entre membres d'une même tribu tandis que les aristocrates se marient avec des membres de tribus éloignées. Un mariage implique généralement l'achat de femmes et l'échange d'une dot. Un homme riche peut avoir plusieurs femmes, mais l'une d'elles est toujours dominante. L'homme est le chef de famille mais la femme peut jouir d'un statut important et posséder ses biens. Si un individu enfreind la loi, c'est toute sa famille qui en porte la responsabilité. C'est un moyen efficace pour maintenir la paix car chaque membre du groupe a intérêt à veiller sur les autres.

Les Celtes, hommes et femmes, aiment les vêtements de couleurs vives, souvent tissés avec de la laine. Ainsi, on trouve de nombreux vêtements de laine serrés à la taille qui couvent les épaules et des manteaux fixés avec des fibules. Ces manteaux sont teints en violet, rouge cramoisi, vert et sont parfois multicolores. Les chaussures, lorsque les Celtes en portent, sont en cuir. Les pantalons sont très utilisés dans les régions froides ou par les personnes qui montent à cheval.

Il semble quasi certain que les Celtes pratiquent le tatouage. Certaines monnaies gauloises semblent le montrer. Quand on sait qu'Otzi (l'homme des glaces, Alpes italiennes) avait des tatouages (au niveau des articulations), il n'est pas abérrant de dire que les Celtes, bien plus tard, se tatouaient. Le caractère religieux de l'art celtique apparaît de plus en plus. L'utilisation de l'art dans les pratiques guerrières (corps) mais aussi dans la fabrication de l'équipement (fourreaux d'épées) peut-être analysé comme une demande de protection divine. Quant aux auteurs antiques, il est question des guerriers "peints" mais cela peut désigner à la fois les peintures corporelles et les tatouages. La guède aurait été utilisée par les Celtes comme notre mercurochrome, mais au lieu de l'appliquer après, ils l'appliquaient avant (mieux vaut prévenir que guérir...) ; elle permettrait une cicatrisation plus rapide des plaies : les guerriers alliaient l'utile à l'agréable en somme !

  • Les enfants

Lorsqu'il atteint l'adolescence, le fils de famille noble recoit une arme. Jusque-là, il est souvent élevé chez d'autres nobles et ne retourne chez les siens quà la fin de son entraînement de guerrier. Les filles quittent aussi fréquemment leur famille jusqu'à l'âge de se marier.

  • Les forts

Avant le Vème siècle avant JC, les Celtes vivent dans de petits forts, d'un à trois hectares, situés sur des hauteurs de manière à surveiller les environs. Ces forts, généralement placés sur les voies de commerce, sont des étapes de marché. Le commerce y est abondant. Des nomades s'installent donc, créant une nouvelle dynastie princière. Vers le Vème siècle avant JC, les richesses se déplacent. De nombreux forts sont alors abandonnés. Le commerce permet à chaque individu de s'enrichir un peu plus. Les riches se distinguaient autrefois par les armes en fer. Désormais, avec l'essor du commerce, les métaux s'échangent un peu partout. Cet enrichissement d'une grande partie de la population fait perdre leur pouvoir aux grands nobles (princes et rois).

Ainsi, au IVème siècle avant JC, les riches sont ceux qui possèdent une quantité de bétail supérieure à la moyenne, généralement obtenue par hérétage. Ce sont aussi ceux pouvant s'assurer une garde par des guerriers mobiles lors des voyages. Ils ont un ou plusieurs chars à quatre roues avec parfois une insigne sur le devant ainsi que de nombreux meubles. En prévision de leur mort, ces riches peuvent se faire élever des tumuli de terre et de pierres, s'assurant un prestige certain au royaume des morts. L'inégalité dans les tombes apparaît donc ; on enterre avec le défunt ses chars de guerre, ses armes et des objets de prestige provenant généralement d'échanges avec la Méditerranée.

  • Les villages
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Reconstitution d'une hutte d'habitation et d'une boulangerie - Autriche

Contrairement aux habitants d'Italie et de Grèce, les Celtes ne possèdent pas d'organisation politique supérieure à celle du village. Les villages sont échelonnés tous les quatre ou cinq kilomètres, ce qui traduit un grand dynamisme démographique. Les Celtes vivent le plus souvent en famille dans des fermes du hameau. La maison a une forme carrée et des poteaux en bois la soutiennent. Elle est construite avec des matériaux facilement disponibles à proximité : du bois pour la carcasse du bâtiment et pour la charpente du toit, du torchis (mélange humide de terre, de sable, de paille) qui recouvre un clayonnage de branches de noisetier tressées fixé sur les poteaux des murs et enfin de la paille de seigle ou des roseaux pour couvrir le toit. Le toit est à forte pente et descend très bas pour protéger les murs des intempéries.

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Technique de construction

 

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Une ferme à l'Hallstatt

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Une ferme à la Tène

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Vue d'ensemble d'un habitat celtique de la Tène finale

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Devant d'une maison

 

 

L'intérieur de la maison est très sombre car il n'y a pas de fenêtres, mais les Celtes qui y vivent s'éclairent et se chauffent avec un feu installé dans la pièce principale. Deux ouvertures, à chaque extrémité du toit, permettent une certaine aération. Ces ouvertures peuvent être bouchées en cas de grand froid avec des panneaux de paille tressée. La maison semble être composée de deux pièces séparées par une cloison : la plus petite située à l'entrée de la maison peut-être une réserve à provisions ou un endroit où ranger outils et objets de la vie quotidienne et la plus grande est certainement la pièce principale où vit toute la famille. Au dessus d'une partie de cette pièce se trouve peut-être un grenier avec un plancher où il fait plus chaud pour dormir, malgré la fumée du feu qui s'échappe à travers la toiture. A cette époque, les maisons n'ont pas de cheminée, mais la fumée, même si elle est désagréable et pique les yeux, a son utilité. Elle dépose du noir de fumée et du goudron sur la charpente et la couverture de chaume, les protègeant ainsi de certains insectes qui peuvent les détruire. Les Gaulois ne se contentent pas de manger et de dormir dans la maison. Les femmes y travaillent beaucoup : elles filent, tissent, fabriquent les vêtements, font la cuisine et élèvent les enfants.

La pièce principale peut-être isolée du sol par un plancher ou par une épaisse couche de paille. C'est ici qu'on fait la cuisine, par mauvais temps, en faisant mijoter soupes, bouillies et ragoûts dans un chaudron suspendu au-dessus du feu. On tisse la laine et le chanvre pour faire des vêtements solides et chauds, on mange assis sur des bancs, sur des coffres en bois où sont rangés les habits et les objets personnels ou sur des litières installées contre les murs, rembourrées de paille et couvertes de peaux et de couvertures de laine . Des planches fixées en hauteur, le long des murs, servent d'étagères pour la vaisselle en terre cuite ou en bois ou pour y ranger de la nourriture.

 

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Travail auprès du foyer dans la pièce principale

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Intérieur d'une habitation gauloise - Archéodrome de Beaune

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L'atelier

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Le grenier

La ferme comporte généralement un atelier de poterie pouvant aussi servir de forge. De l'autre côté de la maison, on peut trouver un petit bâtiment surélevé sur quelques poteaux : un grenier. On y stocke des céréales et tous les produits récoltés dans les champs ou dans la forêt et qui peuvent se conserver. S'il est ainsi construit en hauteur, c'est pour éviter l'humidité qui ferait moisir les aliments et pour les protéger des souris et des loirs qui auraient vite fait de les dévorer. Enfin, une cour permet de circuler entre tous les bâtiments de l'habitat.

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Reconstitution de huttes gauloises avec grenier - Archéodrome de Beaune
  • Les oppida (villes fortifiées)
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Par la suite, la population augmente. Il en résulte une aristocratie guerrière, qui livrera de nombreux combats lors des invasions celtes. Ainsi, au IIème siècle av JC, c'est l'apparition des premières villes, les oppida, reprenant le principe des forts utilisés dès le VI siècle avant JC et qui sont généralement situés à proximité de voies commerciales, de gisement de minerai, de sable ou de sel. L'oppidum peut servir dans certain cas de capitale à la "tribu", mais est surtout situé de telle manière que l'on peut surveiller un territoire souvent délimité par deux frontières naturelles (rivières, marécages...).

La colline sur lequel se trouve l'oppidum est fortifiée, ce qui représente énormement de travail. S'il y a des pierres dans la région, on les achemine par chargements entiers jusqu'au lieu de construction des remparts. Ces derniers peuvent parfois dépasser les dix mètres d'épaisseurs, et il peut y avoir deux ou trois remparts pour assurer la sécurité de l'oppidum. Souvent, une charpente de pieux sert d'ossature à l'ensemble. De nombreux arbres sont alors coupés et transportés au sommet de la colline, puis les troncs sont fichés en terre dans de profonds trous dont on voit encore aujourd'hui les traces. Entre les poteaux et les poutres de traverses, les Gaulois entassent de la terre et de des pierres. L'ensemble constitue une muraille très résistant qui a reçu le nom de "mur gaulois". La porte d'entrée est l'endroit le plus vulnérable, c'est pourquoi une garde y est assurée continuellement. Les portiers disposent, en plus des armes habituelles, de projectiles pouvant servir immédiatement.

L'oppidum est organisé en quartiers : à proximité de la porte principale se trouve celui des artisans qui travaillent les métaux, les peaux, le textile : ce sont eux qui, les premiers, utilisent la monnaie. Un peu plus haut, on trouve le quartier des nobles. Enfin, plus loin encore, à l'endroit le plus élevé est placé le sanctuaire, théâtre des cérémonies religieuses.Certains vivent hors des murs, mais restent à proximité de manière à pouvoir en cas de danger trouver refuge à l'intérieur de l'enceinte. Les bâtiments sont parfois en pierres, mais le plus souvent, ils sont construits de la même manière que les habitations des fermes (voir ci-dessus). A noter que la maison des chefs est plus spacieuse car les guerriers doivent pouvoir s'y réunir.

L'apparition des oppida marque un changement des rites mortuaires : afin d'éviter les pillages systématiques des tombes, les défunts sont maintenant incinérés plutôt qu'enterrés. Après l'invasion romaine, le monde celtique se stabilise, la société se hiérarchise, donnant le modèle gallo-romain. Les oppida deviennent alors plus grands : 110 hectares en moyenne mais pouvant atteindre 350 hectares (cf site de Manching, Allemagne). Les rues se coupent à angles droits et sont bordées de cours et de maisons rectangulaires d'une dizaine de mètres de longueur (excepté en Grande Bretagne). La monnaie est maintenant utilisée massivement

Complément sur les oppida : Alésia

En 52 avant JC, Alésia est l'oppidum d'un petit peuple gaulois (les Mandubiens, voisins des Eduens et des Lingons). C'est ici qu'en cette même année de 52, César assiège Vercingétorix et son armée. Il repousse la tentative de l'armée de secours de la coalition gauloise et reçoit alors la reddition du chef arverne. La localisation de ce site a longtemps été controversée. Toutefois, les fouilles récentes semblent confirmer l'hypothèse du Mont-Auxois à Alise-Sainte-Reine.

  • Les Celtes, de bons vivants !

D'après les historiens grecs et romains, les Celtes, en particulier les Gaulois sont querelleurs, vantards et bruyants. De nombreuses découvertes dans les tombes (vaisselle, vases, cruches, coupes, cornes à boire, chaudrons...) montrent que les Celtes aiment festoyer, raconter des histoires et se vanter de leurs exploits. Ils ne manquent jamais de célébrer dignement une victoire. Lors d'un festin, avant de découper la viande, ils organisent de véritables concours de vantardise. Le plus vantard recoit l'honneur de découper l'articulation du gigot et de s'en réserver le meilleur morceau, celui du "champion". Parfois, les guerriers de différentes tribus festoyent ensemble, ce qui occasionne parfois de petites bagarres entre camps, notamment à cause de ces concours. Le symposion, festin régulier, est strictement masculin. Cependant, quelques fois, les femmes y sont autorisées pour "divertir" les hommes...

Au niveau de la nourriture, les Gaulois consomment beaucoup de viandes, notamment du boeuf, de l'agneau, mais surtout du porc domestique. Ils font cuire ces viandes en les embrochant et en les rôtissant, mais peuvent aussi les faire bouillir dans des puits creusés à même le sol. Ils remplissent alors ces puits d'eau, et y jettent des pierres brûlantes. Grâce à cette technique, 450 litres d'eau peuvent être portés à ébullition en une demi-heure ! Le mouton bouilli est préparé à la maison, au-dessus du feu central, dans des chaudrons de métal qui sont suspendus par des chaînes elles-même accrochées aux poutres du toit .

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La préparation du pain
 

La pêche en rivière fournit des poissons. Les tribus situées au bord de la mer ramassent des coquillages et des algues qu'ils font bouillir dans du lait. Cette pratique existe d'ailleurs encore en Irlande. Les femmes et les enfants cueillent des aromates, des noix et des fruits sauvages. Les Gaulois sont de gros consommateurs de pain. Chaque famille fabrique le sien à la maison avec le blé fourni par les paysans. Une femme moud du blé à l'aide d'un moulin à pierre, et on apporte de l'eau qui est mélangée à la farine pour faire la pâte. Cette dernière est ensuite séparée en miches que l'on fait cuire dans un four d'argile en forme de dôme.

Ils consomments aussi des bouillies de flocons d'avoine auxquelles ils ajoutent du sel ou du miel. Le lait permet de faire des fromages. Ces derniers s'égouttent dans des pots dont le fond est percé de multiples petits trous. Le sel provient des mines creusées dans la terre ou des marais salants au bord de la mer. Nous le reverrons plus tard, le sel est une marchandise extrêmement précieuse car elle sert à assaisonner les aliments mais surtout à les conserver. La viande salée ou séchée peut ainsi être conservée plus longtemps.

Au niveau de la boisson, les Celtes apprécient les vins de Grèce et d'Italie, mais la plupart boivent de la bière (la cervoise). Chaque famille brasse la sienne. La bière d'orge est la plus fréquente, mais les Celtes peuvent aussi utiliser du froment, du seigle et de l'avoine. L'hydromel, boisson fabriquée à partir de miel d'abeilles sauvages, est aussi très appréciée. Pendant les fêtes, des grandes chopes, généralement en bois orné de bronze, sont utilisées pour faire circuler la boisson. Elles peuvent parfois contenir jusqu'à 2 litres de liquide ! D'après un écrivain romain, les Gaulois "se passent une coupe dont ils ne boivent qu'une seule gorgée à tour de rôle, mais y reviennent souvent".

Lors des fêtes, les Celtes organisent des jeux comme les courses de chevaux et une première forme de hurling ou hockey. Ils jouent aussi aux dés et à une forme d'échecs. Mais le divertissement le plus populaire reste les histoires que l'on conte en festoyant.

en construction

aristocratie (Irlande) =>trompette + couronne parfois ajustable (on pouvait se la partager) + miroirs (souvent retrouvés dans les tombes féminines à la fin de l'age de fer) + monnaies + motifs sur les bijoux (possibilité de montrer un grade)Entre les poteaux et les poutres de traverses, les Gaulois entassent de la terre et de des pierres.



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